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Législatives - Investi par personne, Valls affrontera Francis Lalanne, Dieudonné et son gifleur

  • Publié le 19 mai 2017 à 03:00

Dans le genre comédie absurde, les habitants de l'Essonne sont servis. Dans le cadre des élections législatives, Manuel Valls, ex-Premier ministre, seul contre tous, affrontera son gifleur Nolan Lapie, le chanteur Francis Lalanne, et le controversé Dieudonné. Non, il ne s'agit pas d'un "fake", mais bien des candidatures qui ont été déposées dans la 1ère circonscription de l'Essonne, en France métropolitaine. Nouveau coup dur pour celui qui n'est investi par personne, mais qui se dit malgré tout dans la "majorité présidentielle".

"Je suis le candidat de la majorité présidentielle aux élections législatives" affirme Manuel Valls sur son tract de campagne. Pourtant investi par personne, l'ex-premier ministre n'en est pas au bout de ses peines. Après s'être vu écarté des investitures de la République en Marche, il aura face à lui des adversaires pour le moins surprenants et inattendus.

On a d'abord Francis Lalanne, oui oui, le même qui chantait "Pense à moi comme je t'aime" et qui avait déjà participé aux législatives de 2007. On a ensuite l'humoriste controversé Dieudonné qui vient suppléer - c'est la cerise sur le gâteau - Nolan Lapie. Son nom ne vous dit peut-être rien, mais vous avez sûrement entendu parler de son geste bravache en janvier 2017. Alors que Manuel Valls était en déplacement dans la petite ville de Lamballe, le jeune homme d'une vingtaine d'années s'était penché en avant pour le gifler. Il avait rapidement écopé de trois mois de prison avec sursis et de 105 heures de travail d'intérêt général. S'il a l'esprit revanchard, Manuel Valls n'a qu'à bien se tenir lors de cette prochaine campagne.

C'est peut-être un retour de karma suite à ses confessions dans le Journal du dimanche, où il affirmait, peut-être un brin vexé, qu'Emmanuel Macron était "méchant". Ou encore lorsqu'il a asséné à Benoît Hamon, vainqueur de la primaire socialiste, un coup de poignard dans le dos en annonçant que son vote irait à Emmanuel Macron. Il s'était pourtant engagé à soutenir publiquement le candidat désigné à l'issue de l'élection. Trahison, disgrâce ? Rien que de très normal pour l'ancien premier ministre qui estimait n'avoir "aucune leçon de responsabilité ou de loyauté à recevoir."

Mais après tout, Manuel Valls n'a besoin ni de Nolan Lapie, ni de personne pour se mettre de bâtons dans les roues. Il le fait bien tout seul : on pense par exemple, à sa proposition très sérieuse de supprimer le 49-3 alors qu'il était candidat à la primaire de gauche. Le fait d'avoir utilisé l'article pour imposer la loi travail n'avait pas semblé être un obstacle pour l'ancien locataire de Matignon, loin d'être à une contradiction ou à une trahison près. On attend la prochaine avec impatience.

mp/www.ipreunion.com

guest
2 Commentaires
Tata
Tata
6 ans

C QUI C MR CONNAIT PAS ...C UN ACTEUR OU UN COMIQUE.....

49.3°
49.3°
6 ans

Il ferait mieux de se reconvertir en toréador et retourner en Espagne, peut être que le taureau aura pitié de cette pauvre peau de vache.