C'est une publicité plutôt déroutante qui circule actuellement sur le Net : à quelques jours du lancement de l'Euro 2016, un site spécialisé dans les rencontre extra-conjugales vante les mérites des "soirées foot". Baptisé Gleeden et conçu par une équipe exclusivement féminine, il vante le championnat comme le terrain de jeu de l'infidélité. Alors, soirée foot ou moment volé entre amants ? Ou lorsque croquer dans le fruit défendu devient un business attirant des milliers d'utilisateurs.
"Restez fidèle…à vos désirs" : le slogan donne le ton. Sur Gleeden, site internet spécialisé depuis 2009 dans les rencontres extra-conjugales, femmes et hommes laissent tomber masques…et alliances. Il compte aujourd'hui une communauté de plus de trois millions de membres à travers le monde. Et, selon une étude très sérieuse menée par l'équipe, la période de l’Euro va entraîner une hausse de l’infidélité. Car, bien évidemment, que vont faire les femmes lorsque leurs hommes seront affalés dans le canapé, bière à la main et maillot de leur équipe favorite sur le dos ? Car il faut bien se trouver une occupation. Alors, pourquoi ne pas se prendre un amant ? A défaut d’accrocher avec le ballon rond, il faut bien s’accrocher à autre chose. Sur 5000 femmes inscrites sur le site, 24 % d’entre elles ont affirmé profiter de ces moments pour croquer dans le fruit défendu en douce.
Le foot comme parfait alibi
Deuxième résultat de cette étude (qui, décidément, est source de révélations) : les hommes se serviraient allègrement du foot comme une excuse. En gros, mesdames et mesdemoiselles, si votre chéri vous affirme être tranquillement à la maison ou chez un ami à suivre un match, permettez-vous d’avoir des doutes. Il pourrait bien être au chaud avec sa maîtresse. En tout cas, c’est le cas de 76 % des hommes interrogés sur le site. Le foot, soit l’alibi de choix des hommes infidèles. Et on n’oublie pas de mettre son portable en mode avion pendant 90 minutes. Les plus téméraires joueront les prolongations.
"Excitation, frénésie, enthousiasme" : les émotions vantées par Gleeden devraient pouvoir emballer les femmes de supporters. Car, l’étude ne s’intéresse pas vraiment aux supportrices. De quoi même s’interroger sur leur existence. Ou n’est-ce là encore qu’un fantasme inavouable ?
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