La banque de la Réunion lance Factolys

La Banque de la Réunion, "le seul établissement bancaire 100% réunionnais" selon l'expression de son directeur général Michel Dumas, vient de lancer Factolys, un dispositif d'affacturage. Le produit a été présenté ce jeudi 6 novembre 2003

En termes de trésorerie, l'affacturage est avantageux pour l'entreprise puisqu'il permet un financement immédiat des factures clients. C'est la raison pour laquelle la Banque de la Réunion a décidé de lancer Factolys, un produit d'affacturage répondant exactement aux attentes des entreprises et des professions libérales.
Le fonctionnement de dispositif - adossé au groupe Étoile qui s'occupe du recouvrement -, est relativement simple. La société facture son client à la livraison d'une marchandise ou à la réalisation d'une prestation. Elle cède ensuite la facture à Factolys qui lui accorde une avance immédiate et se charge de récupérer le paiement du client à l'échéance convenue. Une commission de 2 à 5% sera prélevée par Factolys sur le montant total de la facture.
"Nous comptons 91% des entreprises de l'île dans notre clientèle, nous avons fait en sorte que cet affacturage soit accessible au plus grand nombre d'entre-elles" commente Michel Dumas en soulignant que Factolys est ouvert à toutes les sociétés ayant un chiffre d'affaires de 150 000 euros (1 million de francs).

Souplesse

L'adhésion au dispositif d'affacturage repose sur des conditions "très souples" remarque le directeur général de la banque. "Nous acceptons sans problème que seule une partie des créances clients nous soit cédée et il n'y a pas de limite sur les avances que nous consentons. Enfin le client est tout à fait libre de placer les sommes récupérées sur un compte Banque de la Réunion ou sur un autre compte bancaire" énumère Michel Dumas.
Ne cachant pas que l'affacturage est lancé "pour retenir chez nous, les clients que ce système intéresse" le directeur de la banque a aussi annoncé qu'entre le 30 septembre 2002 et le 30 septembre 2003, son établissement avait enregistré une augmentation de 20% du nombre d'ouvertures de comptes et de 40% des productions de prêts.
Quant au résultat d'exploitation Michel Dumas prévoit qu'au 31 décembre, il sera en progression de 20 à 25% par rapport au 31 décembre 2002 où il avait été de 20 millions d'euros.

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