Monseigneur Gilbert Aubry

" Progresser avec Benoît XVI "

  • Publié le 21 avril 2005 à 00:00

C'est dans la joie que l'Eglise Catholique accueille l'élection du Cardinal Joseph Ratzinger comme pape, sous le nom de Benoît XVI. C'est ce qu'a annoncé Monseigneur Gilbert Aubry, Evêque de Saint-Denis de La Réunion, ce mercredi 20 avril 2005. Le nouveau pape a été élu le 19 avril 2005, succédant ainsi à Jean Paul II.

Pour Monseigneur Gilbert Aubry, le fait que cette élection se doit déroulée vite, démontre que la classification entre progressistes et conservateurs ne correspond pas à la réalité de la mission de l'Eglise. Le nouveau pape est conservateur, mais pour l'Evêque, " il s'agit de ne pas nous laisser enfermer, ou nous enfermer nous-mêmes, dans la classification conservateurs-progressites ". Celle-ci ne correspond pas selon lui à la nature et la mission de l'Eglise. " Si nous voulons employer ces termes, on pourrait dire qu'il nous faut être à la fois conservateurs et progressites en même temps " a-t-il ajouté. Pour Monseigneur Gilbert Aubry, être conservateurs, c'est garder intact le trésor de la foi reçu des premiers apôtres et être progressistes, suppose, pour le progrès, de mettre l'être humain au centre de toutes les démarches afin que la vie humaine soit humanisée.
Pour Monseigneur Gilbert Aubry, Benoît XVI, 265e pape, est l'héritier de Jean-Paul II et il s'agit d'être attentifs à son enseignement et de progresser avec lui. " La vigueur de sa pensée nous surprendra. " a-t-il ajouté. Pour lui, ce n'est pas le pays d'origine du nouveau pape (l'Allemagne) qui compte, mais sa culture est certes importante au moment où se construit l'Europe. L'Evêque précise qu'il faut retenir, que c'est la fonction qui modèle l'homme. Il ajoute que la solidité doctrinale de BenoÎt XVI est précieuse " dans un monde où l'on s'agite et où l'on s'ingénie à faire sauter les repères fondamentaux tout en se lamentant sur les dégâts occasionnés ".
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