Mobilité et emploi

Des dispositifs pour mieux faire

  • Publié le 27 septembre 2005 à 00:00

Un nouveau dispositif pour la charte de la mobilité des Réunionnais, un contrat d'objectif pour les missions locales d'insertion et un engagement pour le développement de l'apprentissage ont été signés ce lundi 26 septembre 2005 à la préfecture lors des travaux du comité de pilotage du pacte réunionnais pour l'emploi et la cohésion sociale

"L'objectif est d'arriver à un doublement des départs en mobilité et d'atteindre les 8 000 départs par an à la fin 2007 et tout en améliorant la qualité d'accompagnement des candidats au départ, notamment en termes d'aide à la recherche d'un logement sur place" indiquait Wilfrid Bertile, conseiller régional en commentant le nouveau dispositif de la charte pour la mobilité. Il notait également la volonté des partenaires de la mobilité, l'État, le conseil régional et le conseil général, "de renforcer leur partenariat". Nassimah Dindar, présidente du conseil général, insistait sur le volet "humanisation" de la mobilité et des actions mises en place en ce sens par sa collectivité. "Notre module de préparation à la mobilité a déjà accueilli 1 100 candidats" disait-elle. Elle ajoutait que le conseil général est aussi à l'origine "d'un dispositif de regroupement familial permettant au conseil général de prendre en charge les billets d'avion des personnes désirant rejoindre leurs proches partis en mobilité".

140 000 jeunes en 10 ans

La première charte pour la mobilité avait été signée entre l'État, le conseil régional et le conseil général en 1994. Elle avait été "toiletté" en 2000, et face "aux enjeux de développement économique, 140 000 jeunes vont arriver sur le marché du travail dans les 10 ans à venir, le développement des échanges et l'ouverture accrue de La Réunion vers l'extérieur, nécessitaient de donner un nouvel élan à cette charte" relevait Wilfrid Bertile.
Le préfet, Laurent Cayrel, Nassimah Dindar et Anick Le Toullec, conseillère régionale, ont ensuite signé un contrat d'objectif pour les missions locales d'insertion. Le but est d'arriver "à placer d'ici 5 ans 10 000 jeunes en emploi durable en CDI (contrat à durée indéterminée) ou CDD (contrat à durée déterminée) de plus de 6 mois. Plusieurs actions visant à donner une qualification à ces jeunes et à leur faire découvrir ou mieux connaître le monde de l'entreprise vont ainsi être développées. Elles seront financées à 50% par l'État, 25% par les communes, 12,5% par le conseil régional et 12?5% par le conseil général.
Dernier à être signé mais pas le moins important, un contrat d'objectifs et de moyens visant au développement de l'apprentissage a été ratifié par le préfet et Giraud Payet, président de la chambre de métiers et de l'artisanat. La convention prévoit notamment des mesures en faveur de "l'adaptation de l'offre quantitative et qualitative de la formation".
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