Grand Raid 2005

Delebarre et Esparon au coude à coude

  • Publié le 21 octobre 2005 à 00:00

En tête de la course depuis les premières heures de course ce vendredi 21 octobre 2005, Vincent Delebarre est talonné par Richeville Esparon, vainqueur des éditions 2003 et 2004 du Grand Raid. 6 minutes séparaient les deux hommes à leur arrivée à Marla dans le cirque de Mafate en début d'après-midi Visionnez toutes les photos de la course dans les rubriques "Actualités" et "Événements"

Le métropolitain Vincent Delebarre a pris le commandement de la course en début de matinée après l'abandon de Thierry Técher au Volcan. Il était toujours en tête à Cilaos et au col du Taïbit qu'il a atteint à 11 heures 57. Richeville Esparon, un moment en difficulté, est arrivé 6 minutes derrière lui à 12 heures 03.

Deuxième à Cilaos Cyrille Montégu perd une place et se trouve en troisième position. Celui qui perd le plus de terrain est Wilfrid Oulédi. Troisième à Cilaos à moins de 10 minutes de Vincent Delebarre, il n'avait pas pointé au col du Taïbit à 12 heures 20 et Charles Fontaines occupait la 4ème place. Mais Wilfrid Oulédi a pris des forces et c'est à la quatrième place qu'il est arrivé à Marla

Chez les féminines, Danielle Séroc est toujours en tête. Elle a maintenant nettement distancé la deuxième féminine la Luxembourgeoise Simone Kayser.


Rappelons que les 2 174 concurrents du Grand Raid 2005 ont pris le départ de la Diagonale des Fous ce vendredi à 2 heures. Les premiers coureurs sont attendus en début de soirée au stade de la Redoute à Saint-Denis. Les derniers ont jusqu'à dimanche soir pour arriver à la Redoute.

Les raideurs vont courir pour les meilleurs, marcher pour les autres, le long d'une diagonale qui les conduira du Sud au Nord de La Réunion. Au passage, ils traverseront quelques-uns des plus beaux et des plus escarpés sites de l'île et franchiront 8 000 mètres de dénivelé.

Une quinzaine de nationalités différentes sont représentées dans la compétition. Preuve que la réputation de cette course de montagne - réputée être l'une des plus difficile au monde -, a largement dépassé les frontières de l'île et de la métropole.

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