Le CHD de Bellepierre et la suspicion de grippe aviaire

"Pas de raison de s'inquiéter"

  • Publié le 29 octobre 2005 à 00:00

Ce vendredi 28 octobre 2005, le personnel du CHD de Bellepierre s'est exprimé sur les trois cas de suspicion de grippe aviaire à La Réunion. Il n'y aurait aucune raison de s'inquiéter. Le centre national de référent (CNR) a éliminé de manière formelle la présence du virus.

Les examens virologiques des cellules prélevées sur le Réunionnais hospitalisé au CHD de Bellepierre, après un voyage en Thaïlande, n'ont détecté aucune trace du virus de la grippe aviaire. Les résultats des examens des autres personnes ayant fait partie de ce même voyage, ne sont pas encore tombés, mais le personnel du CHD de Bellepierre affirme qu'il n'y a de pas raison de s'inquiéter.
Dans les trois cas, c'est un virus H3 (de grippe normale) qui a été isolé et non un virus H5N1. Mais, souligne Christian Lasalle, médecin général de santé publique à la direction régionale des affaires sanitaires et sociales (Drass), "lorsqu'il y a suspicion sur ce type de virus, il est impératif, par mesure de précaution, que des tests soient effectués, et vérifiés, si le doute persiste par le Centre National de Référent (CNR").

Une grippe normale

Marie-Christine Jaffar-Bandjee, biologiste responsable du laboratoire P3 explique pour sa part que les résultats obtenus à La Réunion ont été effectués à partir de tests qui sont communiqués par le CNR. Les résultats du premier cas suspecté ont été positifs dans un premier temps, et ont été transmis au CNR, qui a établi un même diagnostic. Mais dans le doute, d'autres techniques ont été utilisées, ce qui a levé définitivement le doute sur la nature du virus. Les trois Réunionnais ont donc une grippe normale. Pour Christian Lasalle, La Réunion a connu ces derniers jours un cas exemplaire d'investigation sur une suspicion de cas de grippe aviaire.
Pour rappel, le virus de la grippe aviaire ne se transmet pas d'homme à homme. C'est une maladie animale qui se transmet à l'homme dans des cas très particuliers, en l'occurrence un contact prolongé avec des volailles. Le risque, hypothétique, qui reste est une éventuelle mutation du virus qui pourrait alors devenir transmissible d'homme à homme.
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