Chikungunya - CHD de Bellepierre (Saint-Denis)

Le "labo" tourne à plein régime

  • Publié le 17 février 2006 à 00:00

Une moyenne de 60 analyses par jour. 4 et même 6 techniciennes - comme c'est les cas ce jeudi 16 février 2006 -, affectées quotidiennement au traitement des prélèvements sanguins. Depuis le 9 janvier 2006 la RTPCR (mise en évidence du virus) du chikungunya a augmenté d'un cran l'activité déjà intense du laboratoire de biologie du centre hospitalier de Bellepierre. En toute logique puisque la maladie a déjà contaminé 100 000 personnes (voir toutes les photos en rubrique événements)

La Réunion est en pleine période d'épidémie. Tous les secteurs d'activités en ressentent les conséquences. À commencer bien sûr par le secteur hospitalier dont les laboratoires des hôpitaux de Saint-Pierre et de Saint-Denis. Ils pratiquent des RTPCR (réaction de polymérisation en chaîne), une manipulation consistant à mettre en évidence la présence d'un virus dans le sang. En l'occurrence il s'agit de rechercher celui du chikungunya.
Au CHD de Bellepierre ces examens sont pratiqués depuis le 9 janvier et sont venus augmenter l'activité du "labo" de biologie qui fonctionne déjà 24 heures sur 24.
Entre 60 et 70 analyses de recherche du virus du chikungunya sont pratiquées tous les jours. Si la RTPCR est grandement automatisée, certaines manipulations et opérations - l'identification des patients par exemple -, doivent être réalisées manuellement. 4 et parfois 6 techniciennes de laboratoire sont affectées à ces tâches. Car il faut aller vite. La RTPCR sert aussi à s'assurer que le chikungunya ne masque pas une autre maladie qui pourrait être grave. Les résultats sont donc délivrés rapidement aux patients et à leurs médecins.
Par contre, le "labo" du CHD de Bellepierre ne pratique pas de sérologie (recherche d'anticorps dans le sang) chikungunya. Pour ce type d'analyse les prélèvements sanguins sont envoyés en métropole. Le délai d'attente est alors de 3 à 4 semaines, parfois plus.
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