Contrats aidés

L'Etat fait le point sur le dispositif

  • Publié le 21 août 2008 à 00:00

Répondant indirectement au maire de Saint-Joseph, Patrick Lebreton, qui n'a pas hésité, ce mardi 19 août 2008, à reporter la rentrée scolaire dans sa commune faute d'emplois aidés en nombre suffisant pour assurer l'accueil des élèves. ", la préfecture a édité un communiqué mercredi 20, revenant sur le nombre de CUI et CAE mis à la disposition des collectivités et leur mode de répartition.

C'est une véritable leçon de choses et de calcul à laquelle s'est livrée la préfecture en publiant ce long communiqué étayé de moult faits et chiffres. Une manière de clarifier la situation et de bien montrer que l'Etat n'a pas failli dans sa mission comme semblent le penser certaines communes. Ainsi, la préfecture rappelle qu'en 2008, 6500 contrats d'accompagnement dans l'emploi (CAE) ont été mis en oeuvre en direction des communes et associations. A cela, il faut ajouter 2800 contrats uniques d'insertion (CUI), gérés par le Département, et 850 autres, gérés directement par l'Etat. Ces types de contrats sont destinés aux publics qui sont les plus en difficulté, notamment les bénéficiaires des minimas sociaux et les chômeurs de longue durée.

Les moyens ont été fournis

Ainsi, les moyens sont bien là. Encore faut-il les employer de manière judicieuse et les répartir de manière équilibrée. La préfecture explique en effet que le comité de pilotage de l'expérimentation CUI (qui s'ests tenu le 17 juillet dernier) a constaté une " sur-consommation des contrats ouverts par le Département dans le secteur non-marchand ". " Ce recours massif à ce nouveau type de contrats au cours du premier trimestre 2008 a pu provoquer un certain déséquilibre dans la gestion globale de la réponse attendue par l'ensemble des employeurs publics et a été de nature à créer ponctuellement certaines tensions dans la couverture des besoins, avance la préfecture. ". Bel et bien conscient du problème et soucieux d'assurer une rentrée scolaire dans des conditions correctes, l'Etat a été jusqu'à rallonger la dotation en livrant récemment une enveloppe complémentaire de 1750 contrats aidés. Or, d'après la préfecture, il est apparu que plusieurs municipalités n'avaient même pas encore épuisé leur quota initial : " Il a été constaté que certaines communes n'avaient pas consommé la totalité de la première enveloppe de CAE qui leur avait été allouée en début d'année, justement dans la perspective de la rentrée scolaire. "
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