Santé publique

Haro sur la mélamine

  • Publié le 26 septembre 2008 à 00:00

La préfecture de La Réunion a annoncé dans un communiqué que des opérations de contrôle sur les produits laitiers d'origine chinoise sont actuellement effectuées, suite à un risque de présence de mélamine dans des poudres de laits d'origine chinoise. La mélamine est un produit chimique utilisé dans la fabrication de colles et de plastique. Cette substance a été détectée dans du lait en poudre pour bébés, qui, consommé à forte dose, a causé la mort de quatre nourrissons en Chine et rendu malades plus de 53 000 bébés.

Mercredi soir, la présence de "bonbons lapins", susceptibles de contenir de la mélamine, dans certains rayons de commerces réunionnais, a été signalé aux autorités. La direction des services vétérinaires (DSV), en concertation avec la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, a commencé les contrôles jeudi 25 septembre, dans deux entrepôts de marchandises spécialisés dans l'importation de produits chinois et dans les commerces de détails.
La DSV cherche deux types de produits, auxquels s'appliquent deux procédures différentes. En ce qui concerne les produits laitiers composés de 50 % ou plus de produits laitiers d'origine chinoise, interdits à l'importation, ils seront "saisis et détruits, conformément à l'article L. 236-9 du code rural et l'article 26 de l'arrêté du 5 mai 2000", selon la Préfecture.
Pour ce qui est des produits contenant moins de 50% de produits laitiers d'origine chinoise dont l'importation est autorisée : glaces, biscuits, pâtisseries, confiseries telles que chocolats, ils seront retirés de la vente et consignés en l'attente de nouvelles instructions.
Si les autorités locales se montrent rassurantes sur les risques encourus, qui interviennent après l'ingestion de fortes doses, le principe de précaution s'applique et se traduit par un retrait de tous les produits alimentaires qui contiendraient des produits laitiers chinois.
L'Autorité européenne de sécurité et des aliments (EFSA), saisie par la Commission Européenne, estime que les enfants pourraient être victimes de la mélamine, dans certains cas précis, en cas d'absorption de grosses doses, régulièrement.

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