Une partie du personnel de la Poste en charge de la distribution de publicité à Saint-Denis est en grève depuis le mardi 24 février 2009. Lancé par FO COM, ce mouvement est suivi par 50% postiers sur 26 selon la direction, 80% selon le syndicat. Au centre du mouvement : la dégradation des conditions de travail des agents. Les revendications qui reste sont inconnues d'après la direction de la Poste. Celle-ci affirme par ailleurs vouloir maintenir le dialogue. En vain.
Le dialogue a l'air bien compliqué entre la direction de la Poste et le syndicat FO COM. Lancée en tout début de semaine à l'Unité de distribution de publicité non adressée (UDPNA), le mouvement de grève de FO COM touche près de la moitié des agents basé à Saint-Denis, 80% d'entre eux selon le syndicat.Une situation confuse aux yeux de la direction qui ne connaît pas les revendications des grévistes. "La direction de la Poste a proposé une séance de négociation le vendredi 20 février qui n'a donné aucun résultat puisque les représentants de FO COM ont interrompu la séance au bout de quelques minutes sans avoir même éclairci les sujets de revendication", indique l'institution dans un communiqué.
"Soucieuse de poursuivre le dialogue social et trouver une issue à ce conflit, elle a écrit depuis, à deux reprises, au syndicat FO COM lui demandant de clarifier la nature des revendications justifiant, de leur point de vue, le maintien de cette grève".
De son côté, le secrétaire département adjoint de FO COM, Daniel Carron, indique que le syndicat a demandé une réunion auprès de la direction. Au centre du conflit : la mécanisation de l'UDPNA et ses conséquences sur le maintien des effectifs. Sur cette question, c'est le black-out total. "Quelqu'un est même venu de métropole pour former un seul agent. Les autres vont-ils être formés?" s'interroge Daniel Carron.
Sur la réunion du 20 février 2009, les grévistes reconnaissent avoir quitté la table des négociations. Et pour cause, la direction aurait refusé de prendre un compte-rendu de cette réunion. "Un problème de dialogue social" existe bel et bien d'après FO COM qui dénonce "le manque d'engagement de la direction et un dialogue de sourds". "Si la Poste ne dit rien, c'est qu'elle a peut-être quelque chose à cacher" conclut le syndicaliste. En attendant, la grève continue et de façon illimitée.
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