TAAF

Un hélicoptère perdu en terre Adélie

  • Publié le 29 octobre 2010 à 12:00

En début d'après-midi ce jeudi 28 octobre 2010, l'un des deux hélicoptères du brise-glace Astrolabe, navire affrété par les Taaf et l'institut Paul Émile Victor (Ipev), n'a pas réussi à atteindre la terre Adélie dans le continent Antarctique. Rollon Mouchel-Blaisot, Préfet, administrateur supérieur des TAAF et Yves Frenot, directeur de l'Ipev ont été informés du déclenchement de la balise de détresse d'un des hélicoptères qui assurait la liaison entre le navire et la base. Stoppé dans le pack, l'Astrolabe, s'est arrêté à environ 370 km de la base en limite de banquise. Comme c'est toujours le cas pour la 1ère rotation de l'année, il a donc été décidé de faire des aller retour entre le bord et la base pour déposer une quarantaine de personnels et le ravitaillement.

Ces éléments ont immédiatement été recoupés avec le chef de district de la base Dumont d' Urville et le responsable des opérations à bord de l'Astrolabe. A bord de cet hélicoptère, se trouvent 4 personnes : un pilote et un mécanicien ainsi que deux agents de l'Ipev.

La balise indique une position sur la banquise à 60 nautiques de la base et à 150 nautiques du navire situé en lisière de banquise. Immédiatement, le deuxième hélicoptère a essayé de rejoindre la position marquée par la balise, mais il a du y renoncer en raison de la dégradation des conditions météorologiques.

"Le contact radio n'a pas pu être rétabli, en raison du mauvais temps et de la portée limitée au sol de ces émissions radio (VHF), on est sans nouvelle des 4 personnes a bord", précise le communiqué.

Les recherches s'effectuent en coordination étroite entre les autorités françaises et australiennes (la responsabilité du sauvetage dans cette zone est en effet australienne). Elles ont été interrompues par la nuit, et ont repris ce vendredi 29 octobre 2010 en fonction des conditions météorologiques.

Pour rappel, durant l'été austral, d'octobre à mars, l'Astrolabe effectue 5 rotations entre l'Australie et le continent antarctique. Lors de la première rotation la banquise, souvent encore très présente, ne permet pas au navire polaire d'atteindre la station de Dumont d'Urville. Le navire stoppe dans le "pack" et la liaison avec la base s'effectue à l'aide de deux hélicoptères embarqués.
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