Elections à la chambre de commerce et d'industrie

"La CGPME n'est pas tombée dans le caniveau"

  • Publié le 23 décembre 2010 à 16:00

La CGPME nie toutes les accusations de "tricheries" lancées par Ibrahim Patel, président de la Fedaction, lors d'une conférence de presse organisée ce jeudi 23 décembre 2010. Ce dernier affirmait que le syndicat patronal avait "utilisé des passes durant les élections pour ramasser des enveloppes supplémentaires dans les boîtes aux lettres". "C'est absurde. La CGPME n'est pas tombée dans le caniveau", rétorque un porte-parole du syndicat. "C'est un triste spectacle", ajoute t-il.

"C'est facile de montrer des clefs lors d'une conférence de presse et de dire c'est de la faute de l'autre", affirme le porte-parole de la CGPME. Quant au témoignage de José Apou, qui faisait partie de la liste de la CGPME lors de ces élections, le représentant du syndicat patronal estime que "c'est un déçu de la campagne". "Il a toujours été absent. Il n'a pas participé au paiement de la campagne et il n'a apporté aucune contribution à nos idées. Ce qu'il fait aujourd'hui ne m'étonne pas", juge notre interlocuteur. Interrogé sur une éventuelle plainte en diffamation, il répond : "nous attendons de voir comment la situation évolue. Mais nous ne laisserons pas mettre à mal l'image de notre syndicat qui défend les petites et moyennes entreprises".

Concernant l'annonce faite par les élus du Medef de désigner Daniel Moreau comme candidat à la présidence de la CCIR lors des élections du 30 décembre prochain, le porte-parole de la CGPME estime que "cela n'engage qu'eux". Il souligne qu' "un accord écrit mais pas signé prévoit le soutien de l'alliance CGPME - Medef à la candidature d'Yves Hoarau" à la présidence de la chambre consulaire. Ce qu'a démenti le Medef lors de la conférence de presse donnée ce mercredi 22 décembre. "Nous attendons que cet accord qui a été passé soit respecté le 30 décembre prochain", ajoute le représentant de la CGPME qui rappelle que "le point sur la présidence est un point non négociable".

Mounice Najafaly pour
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