Europe Ecologie-Les Verts - Contrats aidés

"En finir avec le clientélisme"

  • Publié le 11 janvier 2011 à 15:30

Les responsables d'Europe Ecologie-Les Verts ont rencontré ce mardi 11 janvier 2011 le sous-préfet chargé de la cohésion sociale, Richard-Daniel Boisson, pour lui faire part de leurs propositions concernant les attributions d'emplois aidés à La Réunion. En effet, s'ils ne s'opposent pas à ces emplois, une grande partie d'entre eux ne seraient pas attribués "correctement", selon eux. Ils lui ont remis à cette occasion une motion "pour en finir avec le clientélisme" à l'approche des élections.

"Nous ne sommes pas contre les emplois aidés Il faudrait juste plus de transparence", affirme Jean-Alain Cadet, vice-président d'Europe Ecologie-Les Verts. "Depuis quelques temps, il y a des suspicions dans la tête du citoyen : le lien est fait entre le bulletin de vote et un contrat. À Europe Ecologie, ce n'est pas notre philosophie", tient à préciser le représentant écologiste.

4 propositions ont été faites par Europe Ecologie-Les Verts concernant l'attribution des emplois aidés. La première serait de maintenir les mêmes quotas qu'en 2010, à savoir 25 000 postes. La seconde, l'organisation d'une table ronde entre le préfet et les différents partenaires sociaux pour la création d'un groupement d'intérêt général (GIP). Troisièmement, garantir que les emplois aidés seront attribués de façon équitable. Enfin, trouver de meilleures solutions concernant leurs attributions. Ces propositions ont reçu "un très bon accueil" de la part du préfet, selon Jean-Alain Cadet.

Pour la porte-parole d'Europe Ecologie-les Verts, Vanessa Miranville, les autorités ne devraient plus donner des emplois aidés par quotas aux communes. "On préconise un système dans l'autre sens : selon ses besoins, une commune fera la demande auprès des autorités, qui analyseront si les projets proposés sont pertinents ou pas. C'est scandaleux que dans certaines communes, on crée juste des emplois pour remercier ses partisans", s'insurge la candidate aux prochaines cantonales. Pour elle, le secteur de l'économie solidaire a besoin de ces emplois aidés. "Encore une fois ce n'est pas le système d'emplois aidés que nous critiquons : c'est ce qu'en font les élus avec, sans prendre réellement conscience de la situation de leurs administrés", ajoute-t-elle.

Samuel Irlepenne pour
guest
0 Commentaires