Du lundi 11 au vendredi 15 avril 2011, les manuels scolaires cèderont leur place aux journaux et autres press-book, à l'occasion de la Semaine de la presse et des médias dans l'école. Cette manifestation, qui en est à sa 22e édition, vise la promotion d'une démarche d'éducation aux médias dans l'école.
"Qui fait l'info ?" Voilà le thème de l'édition 2011 de l'événement mis en place par la ministère de l'Education nationale. Dans le département, c'est le Centre régional de documentation pédagogique (CRDP), en lien avec le rectorat, qui se charge de son organisation et de sa gestion.A l'occasion de cette Semaine de la presse et des médias dans l'école, plusieurs activités sont proposées aux élèves, des plus petits (maternelles et primaires) aux plus grands (collégiens et lycéens). Au nombre de celles-ci, la rédaction d'articles ou la création de blogs. De même, des concours visant à récompenser la meilleure "Une" ou encore le meilleur journal scolaire sont organisés.
Durant les cinq jours que durera la manifestation, les plus grands auront la possibilité de rencontrer des journalistes et de visiter des organes de presse. Ils pourront aussi toucher au côté pratique du métier de journaliste en élaborant des journaux télévisés ou des émissions de radio, comme c'est le cas pour les lycéens de Patu de Rosemont, à Saint-Benoît, et de Goerges Brassens, à Sainte-Clotilde. D'autres encore, comme les élèves du collège Les Alizés du Chaudron, travailleront sur l'image, à travers la réalisation d'un press-book.
Les tout-petits, eux, iront à la découverte des noms, prix, caractéristiques physiques, contenus... des journaux, revues et catalogues. Les parents ne sont pas laissés en marge de l'événement. A l'école élémentaire Raymond Allard de Saint-André, par exemple, un kiosque pour élèves et parents a été mis en place.
La question centrale de la liberté de la presse est aussi abordée au travers d'une exposition de dessins réalisés par Plantu, célèbre dessinateur de presse du quotidien national Le Monde et caricaturiste français.
La manifestation est totalement gratuite et ouverte à tous les médias et établissements qui souhaitent s'y associer.
Maeva de Oliveira pour
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