Dans un communiqué le SE-Unsa annonce que selon Jean Michel Blanquer, directeur de l'enseignement scolaire au ministère de l'Education nationale, les évaluations en CM2 auront lieu en fin d'année scolaire à partir de 2012. Le syndicat affirme que ces évaluations constituent "un dispositif inutile et pervers" et qu'elles sont "néfastes pour les apprentissages des élèves"
En raison de "la comparabilité non assurée, des circonstances de passation variables, du codage par les enseignants eux-mêmes et des incohérences par rapport aux compétences attendues" ces évaluations sont "des outils à la fiabilité douteuse, aux conséquences néfastes pour les apprentissages des élèves" estime le SE Unsa.Le syndicat affirme que ces évaluations sont vécues comme des examens intermédiaires "avec tous les effets pervers que cela comporte : bachotage en classe comme à la maison et focalisation sur les compétences facilement évaluables au détriment des apprentissages plus complexes".
Le SE Unsa pense que le "ministère n'a nul besoin d'imposer un système aussi coûteux pour disposer des informations nécessaires au pilotage du système éducatif". Car, dit-il, "les évaluations sur échantillons représentatifs répondent parfaitement à cet objectif".
Pour le SE-Unsa, "les évaluations doivent être au service des apprentissages des élèves, et non de la sélection et des statistiques ministérielles". Le syndicat demande le développement "de banques d'outils d'évaluation des compétences du socle commun à tous les niveaux, et le retour à des dispositifs nationaux d'évaluations diagnostic en début de CE2 et de CM2".
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