Culture - Fête de la musique

Une trentième édition sous le signe de l'Outre-mer

  • Publié le 16 juin 2011 à 06:34

La fête de la musique célébrera le 21 juin 2011 ses trente ans d'existence. Une manifestation qui s'est bien installée dans la société, en métropole et à La Réunion. Cette année, le ministère de la culture et de la communication a placé l'événement sous le signe des musiques d'Outre-mer. Les genres musicaux des régions ultramarines seront ainsi particulièrement mis en lumière. La Réunion, elle, s'apprête à chanter et à danser aux quatre coins de l'île.

"Il y a trente ans, la fête de la musique a débarqué sur le devant de la scène comme un ovni. Aujourd'hui, c'est devenu une fête incontournable. Le mois de juin serait bien triste sans elle", plaisante Michel Lalande, préfet de La Réunion. La musique sera célébrée sur toute l'île et se déroulera sur plusieurs jours. Plusieurs manifestations sont programmées le mardi 21 juin 2011 dans différentes villes, de Saint-Benoît au Tampon, en passant par le Port et Saint-Denis. Pour faire durer le plaisir, la fête a été étendue sur plusieurs jours. Elle se prolongera jusqu'au dimanche 26 juin, et a même déjà commencé dans quelques quartiers de Saint-Denis depuis le vendredi 10 juin.

Les artistes de La Réunion auront l'occasion de montrer l'étendue de leur talent, sur l'île, mais aussi en métropole, car pour sa trentième édition, la fête de la musique est placée sous le thème des Outre-mer. Cette année 2011, les artistes locaux ont déjà entraîné le public national dans leur univers, notamment à Grenoble avec Jako Maron et René Lacaille, ou encore à Bordeaux, avec les Tambours sacrés.

Le ministère de la culture a aussi prévu de sortir un triple album, exclusivement composé d'?uvres acoustiques ultramarines, le 21 juin 2011. Une quinzaine d'artistes réunionnais figureront sur le coffret, qui sera diffusé à 12 000 exemplaires. Parmi eux, on retrouvera notamment Christine Salem et Davy Sicard. "C'est l'occasion de faire connaître notre patrimoine musical à l'extérieur, et c'est aussi une façon de développer et d'accompagner les artistes locaux", indique Alain Courbis, à la tête du PRMA (pôle régional des musiques actuelles).

Samia Omarjee pour
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