Le jeudi 13 octobre 2011, à l'issue d'une réunion sur le dossier "requin" à la mairie de Saint-paul, les services de l'Etat ont présenté les dispositifs mobilisés pour protéger l'activité et l'emploi aux plages de Boucan Canot et de Roches Noires, sous le coup d'une fermeture depuis un mois. Parmi ces dispositifs, la mise en place d'un guichet unique et d'un comité de pilotage. Ce vendredi 21 octobre 2011, la première réunion de ce comité de pilotage entre la CCIR et l'Etat s'est tenue à la maison de l'entreprise de l'ouest. Selon la préfecture, "cette réunion a permis de recenser les informations nécessaires aux différents services de l'Etat et organismes afin évaluer les besoins des professionnels mais aussi de les accompagner au mieux dans leurs démarches, en assurant notamment un traitement rapide de leur demande".
Ainsi, la maison de l'entreprise de l'Ouest deviendra le guichet unique pour toutes les entreprises, indique la préfecture. Une fiche de renseignement globale sera disponible à compter de vendredi 21 octobre pour identifier les difficultés rencontrées et orienter les professionnels vers les solutions les plus efficaces. La maison de l'entreprise de l'Ouest s'appuiera également sur le conseil régional de l'ordre des experts comptables qui assure des permanences gratuites pour les entreprises en difficultés.Le comité de pilotage se réunira toutes les semaines pour faire un point sur les demandes recensées et les réponses qui auront être apportées.
Outre la mise en place d'un guichet unique, les dispositifs, présentés le 13 octobre, prévoient l'accélération du dispositif de chômage partiel pour éviter le licenciement, une prise en charge avec le contrat de sécurisation professionnelle, et l'activation des dispositifs moratoires fiscaux sociaux.
À noter qu'au 19 octobre, 12 entreprises ont contacté la maison de l'entreprise de l'Ouest
Rappelons que le drapeau rouge flotte sur les plages de Boucan Canot et de Roches Noires depuis bientôt un mois, suite à l'attaque mortelle d'un squale sur le bodyboarder Mathieu Schiller. Suite à la prolongation de la flamme rouge, les commerçants de ces zones dénonçaient une baisse de leur chiffre d'affaires en raison des "mauvaises publicités" consécutives aux attaques de squales et "un manque d'actions des autorités compétentes".