Les femmes de soldats protestent contre le non-paiement des soldes par l'Armée française depuis le mois d'octobre 2011, indique le site d'information Les oubliés de l'actu. Le site explique que si le ministère de la Défense continue de parler des répercussions d'un bug informatique, de nombreuses familles se retrouvent dans des situations dramatiques, allant jusqu'à emprunter aux banques ou faire l'aumône auprès des supermarchés.
L'armée française, la grande muette comme on la surnomme, ne paye plus les soldes aux familles de militaires. Un article datant du 4 mars dernier, paru sur Les oubliés de l'actu, rapporte qu'il y a des retards conséquents de versements de ces soldes. En cause, des dysfonctionnements du logiciel unique à vocation interarmées de solde, plus connu sous le nom de Louvois. Mais le problème dure depuis quelques mois déjà.Début décembre, le service informatique de l'Armée indiquait que "tout sera régularisé au plus vite". Trois mois plus tard, la situation n'a pas été réglée, et le site relate que des femmes de soldats empruntent aux banques, et que des militaires sont même menacés au cas où ils parleraient un peu trop. Un mouvement de contestation a débuté en décembre chez les femmes de militaires, notamment sur le réseau social Facebook, à travers le groupe "Soucis de soldes militaires, battons-nous !", qui a réuni en quelques semaines 1 300 personnes.
Interrogé par Les oubliés de l'actu, le département médias de la Défense a tenu à éteindre l'incendie qui s'est éveillé dans les casernes. Alors qu'on lui demandait combien de personnes étaient concernées et quand le problème serait résolu, le service communication de l'institution expliquait la situation à sa manière : en "cas de problème de paiement d'une solde, il est procédé à un paiement direct, à savoir un virement manuel et non automatique". Le service communication a aussi assuré que ce "nombre est en baisse" ce qui indique "une nette amélioration de la situation". "C'est faux", rétorquent les familles de militaires, qui n'ont pas l'intention de baisser les bras.
Ce souci touche également les réservistes,depuis juillet 2011 et après avoir effectué 30 jours de présence sous les drapeaux depuis,je n'ai eu que5 jours de payés.nous avons beau être des réservistes'.,le complément financier que cela apporte permet de mettre du bord dans les épinards pour reprendre l'exppression.