En 2012, le parc des coupeuses péi devrait passer de 97 coupeuses à environ 200. Ce qui permettrait de traiter environ 400 000 tonnes de cannes. Mais pour la FDSEA, si de nombreux planteurs ont investi massivement dans ces machines, ces derniers déchantent aujourd'hui.
Selon Frédéric Vienne, président la FDSEA, si la coupe mécanique de la canne est certes plus rapide, elle est loin d'être rentable pour les planteurs. Au cours d'une conférence de presse ce vendredi 22 juin, il a dénoncé le fait que les usiniers pénalisent lourdement les planteurs, ayant investi dans une coupeuse péi, en les imputant de 20% de leur tonnage. En cause: la canne coupée à la machine perd une partie de sa teneur en sucre. Pour Frédéric Vienne, il faut alors absolument revoir le procédé de paiement des agriculteurs. Il est temps, note-t-il, "de se mettre autour de la table et trouver des solutions pérennes pour l'avenir de nos exploitations".Pour sa part, la CGPER, rassemblé ce vendredi matin à Sainte-Anne, a tenu interpellé les usiniers. Le syndicat demande que "la coupe mécanique de cannes ne soit pas sanctionnée" car "une absence de souplesse de la part des usiniers sur ces cannes coupées mécaniquement conduirait inévitablement à l'arrêt des investissements en coupeuse pourtant vitales pour l'avenir de la filière".
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