Éducation - Rentrée repoussée en raison du manque de contrats aidés

Réunion décisive en préfecture ce vendredi après-midi

  • Publié le 10 août 2012 à 11:00

Réunion cruciale à la préfecture ce vendredi 10 août 2012 dans l'après-midi. Roland Robert, président de l'association des maires, doit rencontrer les représentants de la préfecture sur la problématique des contrats aidés. En effet, mercredi dernier, 23 communes sur 24 avaient décidé de reporter ultérieurement la date de la rentrée scolaires dans les écoles maternelles et primaires en raison de la suppression de ces contrats.

Les marmailles auront-ils droit à quelques jours de vacances supplémentaires ? La réponse sera peut-être donnée ce vendredi après-midi lors de cette réunion décisive entre représentants de la préfecture et Roland Robert. Il s'agira pour les différentes parties d'examiner la situation au regard des besoins dans les écoles et les modalités de répartition de l'enveloppe déterminée pour le second semestre.

Pour rappel, ce mercredi 8 août, ne pouvant assurer convenablement l'hygiène et la sécurité des enfants, en raison de la suppression des contrats aidés, 23 maires de l'île sur 24, réunis au siège de l'association des maires de La Réunion, avaient décidé de reporter ultérieurement la date de la rentrée scolaire des écoles maternelles et primaires. Une rentrée initialement prévue le jeudi 16 août 2012. Une motion avait été signée.

Les maires de La Réunion demandent notamment au gouvernement de reconsidérer urgemment le quota des contrats aidés mis à disposition des communes mais aussi du tissu associatif qui accompagne ces politiques publiques. Ils réclament également à ce que ces quotas tiennent compte dans les années à venir des besoins des communes et du contexte socio-économique, et la mise en place d'un accord-cadre avec l'Etat sur ces dotations annuelles, notifiées en début d'année sur la base de critères socio-démographiques.

À noter que cette annonce de report de rentrée scolaire a été saluée par de nombreuses associations, tels l'Alliance des Réunionnais contre la pauvreté (ARCP) et l'Alliance des jeunes pour la formation et l'emploi à La Réunion (AJFER). La FCPE (fédération des conseils des parents d'élèves) demande, elle, notamment "que des moyens en conséquence soient déployés et qu'une convention cadre soit mise en ?uvre entre l'Etat et les collectivités afin de garantir une stabilité d'emploi".

Pour sa part, la CGTR Éduc'action, a dit comprendre "la décision des maires en guise de protestation contre la baisse importante des contrats aidés dans les écoles". "C'est un acte de résistance que nous comprenons", souligne le syndicat avant de rappeler que "la problématique des contrats aidés renvoie inévitablement à la question de la précarité et de la précarisation des services". L'organisation syndicale réclame également "l'ouverture d'urgence de véritables négociations pour la création d'emplois statutaires avec des formations et des qualifications reconnues".

Par ailleurs, selon Réunion Première Radio, le ministère de l'Éducation nationale n'a pas souhaité prendre position affirmant que cela n'est "pas de son ressort".

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2 Commentaires
armon
armon
11 ans

Donné 25% d'augmentation sur la prime d'entrés Scolaire de nos enfants, plus de 375 euros en moyenne or que 200 euros suffirait ! nous risquons de retrouver des gazinières , vieux frigo etc... ,des paraboles fleurirent nos quartiers ! a l'inverse nous supprimons 2800 postes de jeunes ! parfois déjà en famille avec enfants ! ou es la politique de l'emploi et de la formation pour nos jeunes ? c'est de l'incompréhension ! or que la Guadeloupe recueille plus de 500 postes de plus ! cherchez l'erreur !!!

Jean-Pierre Laffitte
Jean-Pierre Laffitte
11 ans

Contrats aidés = Machine à créer des pauvres !!!!
Ils sont indispensables ! Donnez leur des postes en CDI !!!!
Assez d'hypocrisie !
C'est de nos gosses qu'on parle, là !!!!!!!!!!!