Taxes foncière et d'habitation

Solidaires Finances Publiques veut plus de pédagogie

  • Publié le 26 septembre 2012 à 13:50

Alors que les premiers avis de taxe foncière et de taxe d'habitation arrivent dans les boîtes aux lettres, Solidaires Finances Publiques réclame plus de pédagogie au gouvernement. En effet, ce mercredi 26 septembre 2012, lors d'une conférence de presse, le syndicat a déploré un manque d'informations conduisant bien souvent à l'incompréhension des usagers. Solidaires Finances Publiques a également rappelé les difficultés des services liés au manque d'emploi pour "être disponible et efficace".

"Arrêtons de survaloriser des mesures et de donner de faux espoirs", martèle Pascal Valiamin, secrétaire départemental de Solidaires Finances Publiques. Ce mercredi, le syndicat a tenu à réclamer plus de pédagogie au gouvernement. Il pointe du doigt notamment la mesure de remplacement du bouclier fiscal qui prévoit le plafonnement à hauteur de 50% du revenu fiscal de référence du foyer. Une "mesure trompe-l'oeil" qui ne concernerait, dans les faits, que les minima sociaux. "Ce qui crée de l’espoir, de l’incompréhension et de la frustration chez les usagers", souligne Pascal Valiamin.

Des sentiments quasi similaires pour la taxe d’habitation, avec une augmentation significative pour certains usagers. "Nous n’avons pas les moyens de leur expliquer et de les accueillir. Avec le manque d’informations accolé à une hausse des taux dans certaines communes, nos services ne sont pas calibrés. Nous n’avons pas suffisamment d’agents pour traiter des situations de contentieux en temps et en heure", déplore-t-il.

Une situation, note ensuite le secrétaire départemental, "dramatique tant pour nous que pour les usagers". "Cela génère des tensions et du stress chez le personnel", affirme, pour sa part, Stéphane Clain, secrétaire adjoint de Solidaires Finances Publiques.

Par ailleurs, soulignant que "les impôts locaux demeurent injustes et pèsent de plus en plus lourdement sur les ménages", l’organisation syndicale a fait part de ses propositions pour une fiscalité locale réformée. Parmi elles : l’élargissement de la base imposable avec une évaluation correcte de l’ensemble des locaux, la redéfinition de l’assiette foncière pour les impôts locaux ou encore repenser la gestion des collectivités locales.

Un courrier a été envoyé à l’ensemble des parlementaires réunionnais afin de les alerter mais aussi leur demander de ne pas voter début octobre les suppressions de postes lors de l’examen du projet de loi de finances 2012. "À ce jour, personne n’a trouvé le temps de nous répondre", regrette Pascal Valiamin.

www.ipreunion.com

 

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