Dettes sociales et fiscales des entreprises

J-B Caroupaye: "nous sommes entendus"

  • Publié le 14 janvier 2013 à 18:03

Jean-Bernard Caroupaye a été reçu, ce lundi 14 janvier 201, en préfecture par Bernard Couteaux, commissaire au développement productif et Martial Ogor, directeur du service contentieux de l'URSSAF. Le chef de file de la fédération nationale des transporteurs routiers (FNTR) était accompagné d'une délégation de chefs d'entreprises. Il s'agissait de faire le point sur les demandes d'étalement des dettes fiscales et sociales pour les sociétés en difficultés. À l'issue de l'entretien, Jean-Bernard Caroupaye s'est déclaré "satisfait". Il a souligné que des engagements ont été pris et que les chefs d'entreprises ont le sentiment d'avoir été entendus. Une délégation de la FNTR devrait être reçu en préfecture le 21 janvier prochain.

"Nous avons le sentiment d’avoir été entendu et que Bernard Couteaux a pris les choses en main", a déclaré, "satisfait", Jean-Bernard Caroupaye, à l’issue de cet entretien. Selon lui, une priorité sera donnée aux parts ouvrières avec une possibilité d’étalement sur quatre à cinq mois. "Cela donnera une bouffée d’oxygène et un nouvel horizon aux entreprises pour de nouveaux marchés", a expliqué le président de la FNTR, avant de préciser, qu’il attend la confirmation de cette possibilité d’étalement. "Un courrier va être adressé à Victorin Lurel, ministre des outre-mer, Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé, et Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif", a-t-il ajouté.

Cette entrevue à la préfecture vient après celle que Jean-Bernard Caroupaye et la FNTR ont eu ce jeudi 10 janvier à la CGSS (caisse générale de sécurité sociale). "Nous sommes venus demander que les entreprises en difficultés puissent obtenir un échéancier pour payer leurs dettes fiscales et sociales" expliquait alors le représentant de la FNTR.

Pour rappel,  mi décembre 2012, la caisse générale de sécurité sociale a adressé à 10 000 entreprises de La Réunion des mises en demeure pour non paiement de leurs cotisations sociales. Beaucoup de ces entreprises étaient sur le point de bénéficier de la prescription pour leurs dettes remontant à trois ans ou plus. Ces appels à payer arrivant au moment où plus de 6 000 sociétés sont en sérieuses difficultés, ils avaient provoqué la colère des chefs d'entreprises.

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