Refondation de l'école - Rythmes scolaires

L'intersyndicale de l'éducation appelle à la grève le 12 février

  • Publié le 6 février 2013 à 06:29

Au cours d'une conférence de presse ce mardi 5 février 2013, l'intersyndicale de l'éducation (CGTR Educ'Action, le SAIPER PASS 974, la CFTC, le SNE FGAF, la FNEC FP FO, Sud Education), a appelé à la grève le mardi 12 février pour demander le retrait du décret sur les rythmes scolaires et le retrait du projet de loi Peillon sur la refondation de l'école. Une manifestation est prévue à Saint-Denis. Elle partira du jardin de l'Etat pour rejoindre la préfecture à 10 heures. L'intersyndicale appelle en outre à des actions d'étape, dont un rassemblement ce mercredi 6 février 2013 à 9 heures sur l'esplanade du marché forain du Tampon, ainsi que des visites auprès des maires de l'île.

L’intersyndicale de l’éducation "observe que malgré l’annulation des rassemblements dans notre académie en raison du récent cyclone, la mobilisation des personnels a été particulièrement significative le 31 janvier 2013". "Cela montre à quel point la colère est grande et le malaise  profond dans l’éducation nationale", estime l’intersyndicale, qui proteste toujours contre le projet de loi Peillon sur la refondation de l’école et contre la réforme des rythmes scolaires.

"La contestation n’en finit pas de monter, à tel point que le ministre s’est empressé de bousculer son agenda et de rencontrer les syndicats de l’éducation nationale le  lundi 4 février 2013", souligne l’intersyndicale.

"Dans la besace du ministre   :  une lettre aux enseignants en cours de rédaction pour répondre aux inquiétudes et à la grande souffrance des personnels après des années de suppressions de postes et une prime de 400 euros annuels en guise de reconnaissance professionnelle", rappelle l’intersyndicale.

"Pour financer ladite prime Vincent Peillon compte sur les mesures catégorielles déjà budgétées. Cette prime pourrait venir de la non-reconduction d'une prime annuelle de 400 euros qui était versée aux enseignants de CE1 et de CM2 pour faire passer les évaluations - qui n'a pas été reconduite par le ministère - et des heures supplémentaires des professeurs des écoles qui prennent en charge des stages de remise à niveau au printemps, en juillet et en août, elles aussi mises en suspens par le ministère", ajoute l’intersyndicale, qui estime que " ce que propose Peillon, c’est de déshabiller Pierre pour habiller Paul".

"Pas sur que cette tentative désespérée et brouillonne d’acheter la paix social ne se retourne pas comme un boomerang dans la figure du ministre", ajoute l’intersyndicale, pour qui Vincent Peillon "insulte les personnels".

L’intersyndicale de l’éducation demande une nouvelle fois le retrait du projet de loi Peillon sur la refondation de l’école et celui du décret sur les rythmes scolaires, qui "ont pour objectif commun la territorialisation et la régionalisation de l’éducation nationale".

www.ipreunion.com

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