Economie

La CCIR présente sa stratégie régionale 2013-2015

  • Publié le 16 mars 2013 à 06:29

Lors de l'assemblée générale de la Chambre de commerce et d'industrie de La Réunion (CCIR), qui s'est tenue ce vendredi 15 mars 2013, la stratégie régionale 2013-2015 était à l'ordre du jour, mais c'est surtout le rapport de Bercy sur la gestion de la CCIR après l'arrivée d'Ibrahim Patel à sa tête qui était au coeur des débats. Un rapport qui pointe un manque de rigueur et que le Medef avait brandi en décembre dernier pour dénoncer la gestion d'Ibrahim Patel.

La CCIR a présenté ce vendredi les recommandations financières de Bercy suite à un audit réalisé par le conseil général économique et financier en 2011 sur la gestion de la Chambre. En décembre dernier, le Medef, groupe d'opposition de la CCIR, avait brandi ce rapport pour dénoncer la mauvaise gestion d’Ibrahim Patel. Ce dernier avait déclaré qu’il s’agissait d’accusations infondées et qu’il s’agissait d’un "faux grossier".

Un faux qui ne l’est pas tellement, puisque le rapport pointe un manque de rigueur sur la gestion de la CCIR. Il contient plusieurs recommandations qui tournent autour de sept thèmes : gouvernance, organisation et management ; direction de la formation ; animation économique ; gestion des ressources humaines ; aménagement et gestion de patrimoine ; concessions plaisancières et audit comptable. La CCIR a expliqué que tout était mis en œuvre pour mettre en application les recommandations.

Par ailleurs, la stratégie régionale 2013-2015 a été présentée. Confrontée à une baisse de ressources depuis la réforme du réseau des CCI, et aux pertes de la concession aéroportuaire et de Port Réunion, la CCIR est contrainte à une réorganisation. Sa stratégie vise à contribuer à la compétitivité des entreprises et à l'attractivité du territoire, et à valoriser les compétences et le patrimoine de La Réunion.

La stratégie régionale 2013-2015 de la CCIR repose sur trois piliers. Il s’agit d’abord d’accompagner l’économie régionale par des actions en direction de toutes les catégories d’entreprises, par un appui technique opérationnel, soit au titre d’actions collectives, soit au titre d’accompagnement individuel.

La stratégie de la CCIR vise aussi à améliorer les connaissances de tous ceux qui sont concernés par la vie de l’entreprise. Enfin, la CCIR veut être force de propositions pour permettre, avec ses interlocuteurs publics (collectivités locales et territoriales, Etat, Union européenne) et sur la base de réflexions partagées, de porter l’adaptation, la création d’outils de relance économique, ou encore l’ajustement d’une réglementation communautaire ou nationale trop souvent inadaptée.

Pour mettre en place cette stratégie, la CCIR souligne qu’il est nécessaire de "maîtriser la masse salariale et les autres charges courantes", de "maîtriser les produits, qu’ils soient d’origine fiscale ou commerciale", et de "mutualiser les compétences pour améliorer l’efficacité".

La CCIR prévoit par ailleurs d’être plus présente sur le terrain auprès des acteurs économiques, et renforcera son rôle de porte-parole pour "assurer un  lobbying efficace auprès des instances politiques locales, nationales et européennes".  

La CCIR note que son devoir est de "contribuer à la compétitivité des entreprises et à l’attractivité de notre territoire". Les principaux objectifs sont les suivants : contribuer à stopper les effets dévastateurs de la crise pour construire le futur, favoriser le développement des entreprises, et les accompagner dans les domaines de l’innovation, de l’international ou encore du développement durable. La CCIR se veut par ailleurs une véritable structure d’appui et de référence en matière de développement économique, mais également en matière de développement du potentiel humain.

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