Lutte contre le chômage - L'union de la jeunesse résistante réunionnaise identifie 5 filières d'avenir

"Plus de 1 400 jeunes pourraient être embauchés"

  • Publié le 19 mars 2013 à 15:21

Après avoir porté leurs "exigences" aux représentants du conseil régional, du Département, de la préfecture et du monde économique, l'heure est au bilan pour les membres de l'union de la jeunesse résistante réunionnaise. Ce mardi 19 mars 2013, ces derniers ont tenu à rendre, lors d'un point presse, leurs premières conclusions. Afin de lutter contre le chômage des jeunes, ces derniers indiquent avoir identifié 5 filières d'avenir. Ce qui permettrait l'embauche de près de 1 400 jeunes sur des ateliers d'insertion, selon Alexandre Laï-Kan-Cheong, porte-parole de l'union. Des projets seront remis dès la semaine prochaine aux différentes instances.

Parmi les 5 filières d’avenir identifiées par l’union de la jeunesse résistante réunionnaise pour la mise en place d’ateliers d’insertion, Alexandre Laï-Kan-Cheong cite le tourisme, le numérique, l’environnement, le médico-social ainsi que le bâtiment et la performance énergétique. "Nous sommes dans une logique micro-territoriale. Partant de là, nous voulons un projet minimum par filière, que nous pourrons ensuite décliner dans les 24 communes de l’île", explique-t-il.

Partant du constat qu’un atelier d’insertion par filière emploiera 12 jeunes et un encadrant technique, le porte-parole affirme ensuite que ce sont 1 440 personnes qui pourront être embauchées. "Pour répondre à l’urgence sociale, nous voulons tout mobiliser, que ce soient CUI-CAE ou emploi d’avenir. Nous voulons aussi toucher les Bac+3, Bac+5 comme les moins diplômés", précise-t-il.

Toutefois, Alexandre Laï-Kan-Cheong note que ces projets ont un coût : 14 millions d’euros sur 12 mois, après le calcul de la masse salariale. "Sur les 3 milliards d’euros de budget du conseil régional et du conseil général, nous leur demandons de donner 0,5% à la jeunesse réunionnaise", souligne-t-il.

À noter que les projets devraient être remis aux différentes instances dès la semaine prochaine. "Chacun peut y mettre du sien. Nous sommes dans une logique équitable et constructive pour la jeunesse", termine le porte-parole de l’union.

Pour rappel, les membres de l’union de la jeunesse résistante réunionnaise, lancée officiellement le samedi 2 mars, exigent la mise en place d’une structure d’insertion d’activité économique (SIAE) afin de "mettre fin au clientélisme des contrats aidés par les maires". Ils réclament également la création d’un fonds d’investissements pour les jeunes porteurs de projet.

www.ipreunion.com

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