Samuel Mouen, porte-parole du collectif 974 du mouvement international des Indignés, a partagé, ce lundi 15 juillet 2013 après-midi, son dernier repas, avec la presse et une dizaine de sympathisants, dans les jardins de la préfecture. Il entame, en effet, une grève de la faim pour la défense du pouvoir d'achat des plus démunis et le maintien du RSTA (revenu supplémentaire temporaire d'activité). Le porte-parole du collectif 974 du mouvement international des Indignés se dit plus que jamais "déterminé". "Je ne suis pas à la recherche de sensationnel, ni d'une reconnaissance, ni d'un mandat", lâche-t-il.
C’est pour faire suite, dit-il, à la "révolution citoyenne" du 6 mai et du rassemblement du 29 juin dernier devant la préfecture (Saint-Denis), - moins d’une centaine de personnes avait fait le déplacement -, que Samuel Mouen entame sa grève de la faim. Installé à l’extérieur de sa tente dans les jardins de la préfecture et en compagnie d’une dizaine de sympathisants à peine, il a tenu à affirmer, à l’occasion de son dernier repas, qu’il voulait "interroger la société réunionnaise" et "alerter l’opinion publique".
Le porte-parole du collectif 974 du mouvement international des Indignés réclame le maintien des 50 millions d’euros du RSTA dans l’économie locale et une prime de vie chère de 300 euros pour tous les travailleurs. Pour cela, il propose que ces mesures soient financées par une taxe sur les jeux (loto, tiercé) ou sur le tabac et l’alcool. "Je suis déterminé à aller jusqu’au bout, en espérant que le gouvernement soit sensible à l’être humain", prévient Samuel Mouen.
Le militant associatif poursuit ensuite : "je ne suis pas à la recherche de sensationnel, ni d’une reconnaissance, ni d’un mandat". Il appelle, par ailleurs, à un "élan populaire et citoyen en mesure d’amener le gouvernement à revoir sa copie pour le maintien du pouvoir d’achat des plus pauvres
À noter que Samuel Mouen a reçu le soutien du député-maire de Saint-Leu Thierry Robert et du maire de l’Entre-Deux Bachil Valy. "Que son geste puisse trouver écho auprès des travailleurs pauvres et l’opinion publique, et sensibiliser notre gouvernement sur la question de la suppression du RSTA", a souligné ce dernier dans un communiqué.
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Nous les vrais pauvres ne nous reconnaissons pas en ce vieux fou. On préfère crever avec le RSA que de venir s'acoquiner avec des Mouen ou Ratenon ou autres farfelus. Ils peuvent faire semblant de se battre pour notre cause, mais en fait ils sont en train de nous saborder. C'est grave !