La CGTR Éduc'action veut un audit sur les violences scolaires (actualisé à 10h45)

Lycée Paul-Langevin: les élèves manifestent au lendemain de l'agression

  • Publié le 2 octobre 2013 à 10:45

Une centaine d'élèves manifeste ce mercredi matin 2 octobre 2013 devant le lycée Paul Langevin de Saint-Joseph. Ils protestent contre l'insécurité régnant au sein de l'établissement, au lendemain de l'agression au couteau d'un lycéen de 15 ans ce mardi 1er octobre. Selon Radio Freedom, après avoir perturbé la circulation en centre-ville de Saint-Joseph, les lycéens bloqueraient la route et l'accès à l'établissement scolaire. Ces derniers ont reçu le soutien de la CGTR Éduc'action. L'organisation syndicale demande un audit sur la sécurité et les violences scolaires.

Pour rappel, ce mardi, Christopher a été grièvement atteint au thorax. Les faits s’étaient produits peu après 8 heures 30 ce mardi à l’intérieur du lycée Paul Langevin au moment de l'interclasse. La victime avait été ensuite prise en charge par le SMUR, puis transportée au CHU (centre hospitalier universitaire) de Saint-Pierre. Ses jours ne sont pas en danger. L'auteur présumé des faits, un autre élève, a été interpellé et placé en garde à vue.

Au lycée Paul Langevin, suite à cette agression, les élèves sont sous le choc. Mobilisés ce mercredi matin, ils pointent du doigt de gros problèmes d’insécurité.

De son côté, dans un communiqué publié ce mercredi dans la matinée, la CGTR Éduc’action, soutenant la manifestation des lycéens, réclame au rectorat un audit sur la sécurité et les violences scolaires ainsi que la restitution de tous les emplois supprimés de vie scolaire sous l'ère Sarkozy.

Le syndicat demande donc "urgemment au recteur d’académie d’agir sans plus attendre pour que les moyens nécessaires et indispensables à la sécurisation des établissements soient rapidement engagés". "Au regard des problèmes récurrents de violences, nous insistons de nouveau sur l’incontournable nécessité de remettre, au moins à niveau, les emplois concourant à la sécurité de nos enfants et des personnels et ce dans tous les établissements. Pourquoi attendre des agressions pour les doter de moyens adéquats ?", souligne-t-il.

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