
Ce mercredi, le collectif Eveil Citoyen était accompagné de plusieurs associations, comme Zarboutan, pour poursuivre son combat devant la préfecture. Comme en ce début de semaine devant le palais de justice de Champ Fleuri – et comme depuis trois mois –, l’objectif est toujours le même : réussir enfin à se faire entendre.
"Nous attendons que les choses bougent, car actuellement il y a des gens qui sont à bout de force", reprend Ruffine Hoarau. "Plusieurs courriers ont été adressés aux différentes institutions pour les prévenir de la situation, mais il n’y a rien de fait, c’est le silence radio...", déplore-t-elle. Pour l’agricultrice de la Plaine-des-Palmistes, "si on ne nous dit rien, c’est sûrement parce qu’on dénonce une vérité".
"Nous ne comprenons pas pourquoi les institutions qui sont là pour aider la population nous laissent dans cet état d’esprit, au risque de créer demain de graves problèmes à La Réunion", conclut-elle.
www.ipreunion.com
Votre avis nous intéresse, soyez le premier à vous exprimer !