Chaleur dans les salles de classe

La CGTR Educ'action et le collectif des lycéens reçus à la Région

  • Publié le 13 février 2014 à 18:00

Une délégation de la CGTR Educ'action et du collectif des lycéens a été reçue au conseil régional par Huguette Vidot, vice-présidente chargée de l'éducation, ce jeudi 13 février 2014. À l'ordre du jour : la question de la chaleur dans les salles de classe et établissements scolaires ainsi que l'aménagement du bâti et non bâti. La délégation réclame, en effet, d'un plan d'urgence "Chaleur". "La Région Réunion est restée évasive alors que nous attendons des réponses précises. Elle s'est, toutefois, montrée ouverte à nos propositions", a ainsi déclaré Patrick Corré, secrétaire général de la CGTR Educ'action à l'issue de la rencontre.

Selon Patrick Corré, lors de cette entrevue, il s’agissait de "mettre en avant une revendication phare" : "celle de la nécessité de mettre en place un plan d’urgence Chaleur". "Un tel plan pourrait permettre d’établir, dans un premier temps, un état des lieux et une photographie générale de la situation au niveau des installations de ventilation et de climatisation, ainsi que des températures. La Région pourra ainsi savoir avec exactitude, là où il fait le plus chaud et quel établissement et quelle salle de classe traiter en priorité", indique-t-il.

Pour le syndicat, la collectivité régionale pourrait également développer des dispositifs pour le non bâti, comme l’aménagement des zones ombragées, et "faire des efforts particuliers sur la climatisation solaire". "Ce dispositif existe depuis 10 ans et est mis en place dans un lycée de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe. Je ne vois pas pourquoi les Réunionnais en seraient privés", précise Patrick Corré.

Ce dernier souligne ensuite que  la Région Réunion "a compris notre détermination".  "On le laissera pas les choses pourrir en état et nous sommes certains que notre plan sera décliné prochainement. Nous mettrons la pression auprès de tous, des élus, des collectivités locales et des acteurs du système éducatif et nous l’obtiendrons", termine-t-il.

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