Après la CGTR Educ'action, d'autres syndicats ont réagi suite au remplacement de Vincent Peillon au ministère de l'éducation. Si elles ne sont pas totalement satisfaites, les organisations syndicales semblent accueillir plutôt positivement la nomination de Benoît Hamon rue de Grenelle. Toutefois, la FSU "sera très attentive", le SNALC "espère voir enfin le chantier de la refondation de l'école se poursuivre", alors que l'UNEF "exige des actes."
Si tous les syndicats prennent acte du choix de Benoît Hamon, chacun reste sur sa réserve et attend du nouveau ministre de l’éducation des décisions fortes, notamment sur le chantier de la refondation de l’école et la réforme des rythmes scolaires.
"La nomination de Benoît Hamon, qui incarne l’aile gauche du PS, peut susciter de très fortes attentes de la profession", commente la FSU. Pour la fédération, Vincent Peillon "aura laissé dans son sillage des promesses de créations de postes, une réforme des rythmes scolaires bâclées", ainsi que des projets contestés. Marie-Hélène Dor, la secrétaire départementale du syndicat, indique que "la FSU attend de ce changement à la tête du ministère une impulsion en direction d’un vrai dialogue social et d’un vrai respect des partenaires."
De son côté, le SNALC/FGAF "espère voir enfin le chantier de la refondation de l'Ecole se poursuivre par la nécessaire réforme du collège pour plus de prise en compte de l'orientation des élèves et de leur rythme d'apprentissage." Le syndicat demande notamment "que la réforme des rythmes scolaires dans le primaire, génitrice d’inégalités et sources de fatigue pour les élèves, soit abandonnée."
"Le jeu des chaises musicales ne suffira pas, les étudiants exigent des actes", prévient l’UNEF. Pour l’organisation étudiante, "Benoît Hamon aura une responsabilité importante pour tenir les engagements du président de la république." Dans son communiqué, l’UNEF Réunion dit attendre "du nouveau ministre de l’enseignement supérieur qu’il ouvre rapidement des concertations sur les prochains chantiers qui permettront d’inverser la courbe de l’échec universitaire."
Enfin, le SDUCLIAS, qui rassemble des agents de la fonction publique, exige "du nouveau gouvernement qu’il revienne sur la politique de restriction budgétaire des collectivités locales, sur les rythmes scolaires et qu’il prennent le temps et la peine d’entendre tous les partenaires sociaux sans exception."
Que l'égalité des chances , la réussite scolaire pour tous soit au pouvoir