Les fortes pluies tombées le Sud de l'île ces jours derniers ont particulièrement touchées la commune de Saint-Philippe, qui a vu nombre de ses routes et des champs alentours submergés. Le maire Olivier Rivière estime les dégâts à près de 900 000 euros pour les voiries endommagées et a écrit au préfet pour demander la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle pour sa commune.
"Les dégâts sont extrêmement importants, bien plus importants que lors du passage de Bejisa sur la commune de Saint-Philippe", a souligné Olivier Rivière au micro de Radio Festival. "Nous avons estimé avec les services techniques à peu près 3 kilomètres de chemins linéaires qui auraient été dégradés et donc un coût de plus de 900 000 euros pour rétablir ces différentes voiries", poursuit-il, ajoutant que "plusieurs agriculteurs de la commune ont été durement frappés par ces intempéries avec des ruissellements et des ravinements qui ont dégradé particulièrement leurs exploitations".
"Nous avons transmis ce matin un courrier au préfet de La Réunion, en copie également au sous-préfet de Saint-Pierre, de manière à ce que l’état de catastrophe naturelle soit reconnu pour Saint-Philippe, ce qui n’a pas été le cas à la suite du passage de Bejisa", précise le maire de Saint-Philippe.
"J’espère que cette fois-ci la solidarité nationale jouera pleinement de manière à ce que la commune soit indemnisée et entamer les travaux de réfection des voiries, mais surtout que l’agriculture ne pâtisse pas du manque de solidarité. J’espère de tout coeur qu’il y aura déclaration d’état de catastrophe naturelle pour Saint-Philippe", conclut-il.
www.ipreunion.com