Un dispositif de tri sélectif sur l'ensemble de la plate-forme de l'aéroport Roland Garros, a été mis en place par la société aéroportuaire. L'objectif pour les cinq ans à venir : " plus aucun déchet recyclable en provenance de l'Aéroport ne devra être envoyé en décharge finale", indique la communication de l'aéroport dans un communiqué. L'Aaéroport Roland Garros produit chaque année, 200 tonnes de déchets dont 140 sont potentiellement recyclables. Pour atteindre cet objectif, l'adhésion du public est la première condition.
70 poubelles à deux compartiments ont été positionnées du parking à la salle d’embarquement, ainsi qu’à l’aérogare fret. " Elles sont destinés à recueillir séparément les déchets recyclables et les déchets non-recyclables. Ces mentions sont inscrites sur le bord de la poubelle, ainsi qu’au sol, pour guider le bon geste. Des cendriers extérieurs, ainsi qu’une borne de réception des piles usagées, complètent ce dispositif ", mentionne le communiqué de l'Aéroport.
Pour sensibiliser le public au tri sélectif, une signalétique grand format a été posée dans l'aérogare en cette période de grands départs. Dépliants, spots télévisés et communication sur le web sont disponibles pour guider le public à adopter les bons gestes. Une borne de collecte du verre est également disponible. "Un système de badge nominatif commande l’ouverture des bornes, dont l’utilisation deviendra payante en 2015 selon le principe du " pollueur-payeur " posé par le Code de l’Environnement ", précise le communiqué.
Au-delà du recyclage intégral des déchets qui peuvent l’être, l’objectif de la Société Aéroportuaire est de réduire la production totale de la plate-forme en sensibilisant le public et les professionnels au coût de l’élimination des déchets et à leur impact sur l’environnement réunionnais. Cette opération s’inscrit dans le cadre d’un programme d'actions "VisionR" qui vise à réduire l’impact environnemental de l’Aéroport de La Réunion Roland Garros.
En partenariat avec EDF et l’Ademe, des actions de maîtrise de l’énergie ont ainsi été engagées, avec l’objectif de réduire de 30%, à terme, la consommation électrique de la plate-forme. "Une meilleure maîtrise de la climatisation et le remplacement progressif des éclairages énergivores par des lampes à LED ont déjà permis de diminuer la consommation de 7% au premier trimestre 2014", écrit la communication.
La réduction de l’impact environnemental fait partie des principales orientations stratégiques définies par la Société Aéroportuaire après sa création, en 2011.
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