Mutation vers la métropole

Cinq enseignants refusent de quitter La Réunion

  • Publié le 26 août 2014 à 08:58

Force Ouvrière a présenté ce lundi 25 août 2014 la situation de cinq professeurs concernés par une affectation vers la métropole. Ces enseignants néo-titulaires refusent de quitter La Réunion par rapport à leur situation personnelle délicate. Ces derniers ont rencontré jeudi dernier les conseillers de François Hollande, lors de la visite du président de la république. Les dossiers devraient être révisés cette semaine, alors qu'une entrevue est prévue avec le recteur. (photo archives)

"Ce n’est pas une question de caprice, mais un cas familial compliqué que je n’aimerais pas aggraver par un départ." Olivier Fontaine, enseignant dans un lycée professionnel aux Avirons, a été comme beaucoup de ses collègues réunionnais néo-titulaires muté vers l’académie de Versailles. "J’ai demandé une révision de mon affectation de façon à pouvoir exercer à l’île de La Réunion. Je suis divorcé depuis le milieu de l’année dernière, et j’ai une garde alternée pour mon fils, ce qui m’empêche de quitter le département", explique-t-il.

Son cas n’est pas le seul dans l’île. Force Ouvrière en a présenté d’autres aux conseillers de François Hollande. "Malgré leur situation personnelle très compliquée, ils ne peuvent obtenir de révision d’affectation alors qu’ils sont dans l’impossibilité de quitter La Réunion", souligne Marie-Laure Adam, secrétaire académique adjointe du SNEETA-FO. "La conseillère du président a été étonnée des dossiers que nous lui avons remis. Ce n’est pas une volonté de remettre en cause l’affectation nationale du concours. Elle nous a donné l’assurance que les dossiers seront remontés au plus haut niveau", continue la représentante syndicale.

En attendant, une entrevue est prévue avec le recteur dans le courant de la semaine prochaine. "Aujourd’hui, je fais un peu plus pression car dans ma section éco-gestion il ne reste que mon dossier à caser sur l’île de La Réunion et des postes sont existants dans l’île", assure Olivier Fontaine. "J’aimerais obtenir du ministère de l’éducation nationale une modification de mon affectation, provisoire ou définitive. J’ai déjà entamé plein de démarches par la voie administrative depuis l’annonce de ces résultats, c’est-à-dire depuis le mois de mars", ajoute le professeur.

La démission du gouvernement, et la non-reconduction de Benoît Hamon au poste de ministre de l’éducation nationale ne perturbe pas le syndicat ouvrier. "On ne peut pas dire qu’il a marqué son empreinte au gouvernement et qu’il y ait eu un changement avec son prédécesseur. Force Ouvrière ne cautionne pas du tout ce qui a été mis en place dans les dernières années, donc ça ne pourrait aller que mieux", commente Marie-Laure Adam. "Ce n’est pas forcément un problème de ministre, les dossiers ont été instruits avant, les situations sont connues depuis un bon moment. Il n’y a plus qu’une gestion interne à faire", conclut l’enseignant.

www.ipreunion.com

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4 Commentaires
enrager
enrager
9 ans

Ah ah ah et son band camarade la po pourri dans les académies de creteil paris versaille li croit koi que bana i veut pas rentrer pff

titine
titine
9 ans

il y a du travail pour ces instituteurs a la reunion ..... puisqu'ils veulent enseigner a la reunion alors ils doivent y rester pourquoi vouloir les (DEPORTER ) il faut arreter cela et ils ont bien raison de protester de ne pas vouloir aller en metropole puisque a la reunion on a besoin aussi des instituteurs.

Ticoq974
Ticoq974
9 ans

Ils ont bien raison de défendre leur situation !! Bon courage zote toute

Gvar
Gvar
9 ans

Leur situation est délicate je n'en disconviens pas mais ces personnes ont souhaité jouer le jeu et elles ne seraient plus d'accord quand ce n'est plus à leur avantage ?