Suite à la manifestation qui a eu lieu la veille devant la mairie annexe de Montgaillard, Jacques Lowinsky et Brigitte Adame, adjoints à la mairie de Saint-Denis, ont reçu ce vendredi 12 septembre 2014 une dizaine d'habitants du quartier dionysien. En effet, la mairie du chef-lieu doit faire face depuis plus d'une semaine à plusieurs mouvements de contestation initiés par de jeunes dionysiens qui recherchent un travail. Pourtant, la municipalité - qui a signé une convention avec le Pôle Emploi concernant les emplois aidés - n'est pas compétente en la matière et doit à présent jouer le rôle de médiateur avec une population de plus en plus en détresse. Pour Jacques Lowinsky, premier adjoint de Gilbert Annette, les solutions manquent malgré la bonne volonté de l'Etat.
Vous avez rencontré ce vendredi matin plusieurs jeunes du quartier de Montgaillard. Qu’avez-vous convenu avec eux ?
Nous travaillerons sur leurs dossiers car il faut formaliser les démarches. D’autres rendez-vous ont été pris pour la semaine prochaine avec des professionnels du travail social. Il faut que l’on vérifie un certain nombre de données. S’il faut trouver un support ou un terrain pour faire des jardins familiaux, s’il faut trouver un cadre à entretenir, bien évidemment qu’on les trouvera.
Quels conseils donnez-vous aux jeunes qui souhaitent s’adresser à la mairie pour trouver un emploi ?
Nous menons des permanences qui ont lieu le samedi. Nous avons également des élus de permanence toute la semaine. On peut téléphoner, on peut prendre rendez-vous, rencontrer les gens. En sachant que les élus ne sont pas des spécialistes de l’emploi ou de la formation professionnelle. Nous sommes en partenariat avec le Pôle Emploi et la mission locale. Nous sommes des facilitateurs, nous pouvons mettre des personnes en relation, mais notre job s’arrête là en ce qui concerne le traitement individuel des demandeurs d’emploi.
Quelles sont vos solutions pour lutter contre le chômage au niveau local ?
Il faut initier une dynamique économique et c’est ce que nous faisons sur Saint-Denis avec la politique de grands projets qui s’inscrivent dans la durée. Mais dans l’immédiat, il faut trouver des solutions avec d’autres acteurs pour proposer des actions concrètes et immédiates. On voit bien que toutes les solutions ne pourront pas être trouvées localement, et c’est pourquoi il faut aussi travailler avec les pays de la zone, concernant notamment les emplois qualifiés. La mobilité est une des pistes de solution qu’il ne faudra surtout pas ignorer.
Ne pensez-vous pas que les jeunes manifestent suite aux promesses tenues lors des campagnes électorales ?
Il peut y avoir des charlatans qui promettent des choses, mais ça n’est pas mon cari. Ce qui m’intéresse, c’est de mettre en oeuvre des solutions opérationnelles dans une situation globale et individuelle. Nous avons ici des jeunes de plus en plus diplômés et formés et nous en avons reçus ce vendredi avec Brigitte Adame. Vous savez, 60 % des moins de 26 ans n’ont pas de travail à La Réunion. C’est compréhensible que les jeunes soient dans cette démarche d'interpellation, mais il faut que cela s’inscrive dans un cadre formel.
L’emploi est une compétence de l’Etat. La mairie de Saint-Denis n’a-t-elle pas intérêt à renvoyer les manifestants vers les services adéquats ?
Nous sommes conscients de la difficulté sociale et nous nous mettons aux côtés de l’Etat pour être force de proposition. Les entreprises doivent créer de l’emploi, et les dispositifs nationaux comme le CICE ont été mis en place à ce but. Nous sommes face à un vrai cancer de La Réunion comme le dit Gilbert Annette. Les jeunes veulent un emploi parce qu’ils veulent participer au développement du pays, mais il n’y a pas assez de solutions. Donc, il faut continuer le combat.
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IL faut qu'il y ai une véritable concertation de tous les acteurs concernés par l'emploi des jeunes, les jeunes ont des projets à réaliser pour vu qu'ils trouvent en face des interlocuteurs sèrieux.
Quand on voit , parfois, la galère pour trouver un stage , même non rémunerer, on se dit il y a forcément un manque concertation , de suivi.
La Réunion comme le dit Gilbert Annette. Les jeunes veulent un emploi parce qu’ils veulent participer au développement du pays, mais il n’y a pas assez de solutions. Donc, il faut continuer le combat.
il faut arrété de dire des connerie continuer le combat, le combat c 'est vous qui devait l'animé mettre de l 'ordre déjà dans la ville on le sais tous rien a foutre de St Denis des citoyens en un mots magouiller comme vous voulez bâter vous.....
L’emploi est une compétence de l’Etat. La mairie de Saint-Denis n’a-t-elle pas intérêt à renvoyer les manifestants vers les services adéquats ? de tout façon vous servez a Rien dans le reste du temps
trouvez des initiative c est pas votre truc