Economie réunionnaise

Les crédits aux entreprises et aux ménages en hausse

  • Publié le 6 avril 2016 à 08:00

L'Institut d'émission des départements d'outre-mer (IEDOM) publie ce mardi 5 avril son éclairage de l'activité des établissements de crédit à La Réunion au 31 décembre 2015. Bilan, en 2015, les crédits à l'économie ont augmenté de 5% et les placements des agents économiques ont augmenté de 4,1%.

Les crédits aux entreprises progressent de 4,7 %, en lien avec la nouvelle route du littoral (NRL). L’encours atteint ainsi un nouveau pic historique à 8,5 milliards d’euros, chiffre l'étude. L’encours des crédits consentis aux collectivités locales progresse de 14,6 % en rythme annuel à fin décembre (soit +292 millions d’euros), toujours en lien avec la NRL.

Les crédits aux ménages progressent de 3,5 % sur l’année et atteignent également un niveau historiquement haut à 7,5 milliards. Les crédits à la consommation confirment leur redémarrage (+1,4 %), ce qui se retrouve dans le dynamisme des ventes automobile, notamment. L’encours des crédits à l’habitat, qui représente 78,3 % des crédits octroyés aux ménages, affiche une croissance de 4,0 % sur l’année, soit 226 millions d’euros.

La sinistrabilité est également en baisse, avec une diminution des créances douteuses brutes portées par les établissements de crédit installés localement (ECIL)  de 7,5 % sur les douze derniers mois, suite à la cession de portefeuille à des sociétés spécialisées.

L’encours total des actifs financiers détenus par les agents économiques réunionnais s’établit à 13,0 milliards d’euros (+4,1 %).

Les placements des ménages progressent de 3,8 % en 2015 (soit +334 millions d’euros). La préférence pour les placements liquides est notable, avec une croissance des dépôts à vue de +11,7 %, y-compris des entreprises (+16,4 %), en lien avec le CICE et la reconstitution de leur trésorerie. Les plans d’épargne logement affichent une croissance soutenue (+8,0 %), faisant suite à une décennie de désaffection pour ce produit, alors que les placements boursiers des ménages s’inscrivent en net recul (-14,6 % sur un an pour les obligations détenues par les ménages, -7,5 % pour les OPCVM non monétaires et -2,6 % pour les actions détenues en portefeuille-titres).

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