La situation du Journal de l'île (Jir), placé en redressement judiciaire en février dernier, était examinée au Tribunal de commerce ce mercredi 6 avril 2016. "Le groupe a un déficit important mais il peut être réglé", a assuré l'avocat du groupe, Jacques Belot, à sa sortie de l'audience. "Ca supposera des efforts et surtout un nouveau développement du journal."
Comment s'est passé l'audience d'aujourd'hui?
On a fait le point sur la situation, on a décrit les mesures qui ont déjà été mises en oeuvre, on les a examinées. Un premier diagnostic sur les chances de rétablissement de la société a été posé. Ca fait deux mois que la procédure est ouverte, elle suit son cours normal. L’affaire est renvoyée au 22 juin.
En quoi consistent les mesures déjà mises en oeuvre?
Il s'agit d'abord de diminuer le plus possible les charges. Ensuite, dans un deuxième temps, il faut essayer d’augmenter les produits. C'est-à-dire repenser le journal, repenser la ligne éditoriale. Il faut faire un nouveau journal qui permettra de conserver au moins le public.
Le nombre de licenciements a été revu à la baisse?
Effectivement, on parle non plus de 41 mais de 38 licenciements dans le cadre d'un plan social pour l’emploi qui a été accepté par tout le monde parce que c’était une nécessité.
Comment voyez-vous l’avenir du Jir?
Je ne suis pas devin mais tout est mis en oeuvre pour que le Jir puisse subsister. Le groupe a un déficit important mais il peut être réglé. Ca supposera des efforts et surtout un nouveau développement du journal.
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