Nice : Carnage après le feu d'artifice du 14 juillet - Un camion fonce sur la foule et cause au moins 84 morts

LIVE - François Hollande et Manuel Valls sont à Nice

  • Publié le 15 juillet 2016 à 13:37

Un camion a foncé sur la foule sur la Promenade des Anglais ce vendredi 15 juillet 2016 vers 1 heure 30 (23 heures en Métropole). Le véhicule a tout ravagé sur son passage sur deux kilomètres avant d'être abattu par la police. Au moins 84 personnes ont tuées, selon le ministère de l'intérieur. Une cinquantaine d'enfants sont actuellement hospitalisés à l'hôpital le plus proche des lieux du drame. Le chauffeur était au volant d'un véhicule frigorifique, loué depuis plusieurs jours. Un deuil national, du 16 au 18 juillet a été décrété. Manuel Valls et François Hollande sont attendus sur les lieux. Au micro de radio Freedom, des Réunionnais témoignent et disent avoir échappé à la mort (Les heures données dans ce live sont celles de La Réunion - Photo AFP).

La suite du live ici

LIVE IMAZ PRESS

Heure de La Réunion

14h54 : La 13ème étape du Tour de France est maintenue, mais son caractère festif est suspendu. Une minute de silence est notamment observée, au départ et à l'arrivée. Le dispositif de sécurité est également renforcé.

14h31 : François Hollande vient tout juste d'arriver sur les lieux.

14h18 : Manuel Valls vient d'atterir à Nice. Le premier ministre rejoint Bernard Cazeneuve, déjà présent sur les lieux. Lui et François Hollande devraient être accueillis par Christian Estrosi qui a, quelques heures plus tôt, critiqué le président sur sa gestion de l'état d'urgence.

Une situation de polémique qui commence déjà à enfler de la part de la droite, alors que des corps gisent encore sur la promenade des Anglais. L'opposition, très virulente quelques heures à peine après le drame, se dit en colère face à cette "impuissance du gouvernement". Alain Juppé a notamment affirmé que "si les moyens avaient été pris, cet attentat n'aurait pas eu lieu". Des réactions plutôt rapides, en comparaison des attentats de Paris en novembre, où l'union nationale et la volonté d'apaisement avaient primé.

14h08 : Le Département d'Etat indique que deux Américains font partie des victimes, tout comme deux lycéennes allemandes et leur professeur.

13h52 : Parmi la cinquantaine d'enfants hospitalisés à Lanval, deux sont décédés lors d'interventions chirurgicales et d'autres sont encore entre la vie et la mort.

13h25 : Selon des sources proches de l'enquête, le Raid a fait une descente chez le tueur. Mohamed Lahouaiej Bouhlel, domicilié dans les quartiers Nord de Nice, aurait agi seul, influencé par la lecture de publications djihadistes sur Facebook. Il était titulaire d'un titre de séjour. Du côté des forces de l'ordre, c'est le choc et le branlebas de combat : il s'agit de savoir rapidement comment et pourquoi cet attentat s'est produit. 

Ce matin, sur la place de la Libération, très peu de maraîchers se sont rassemblés pour le traditionnel marché matinal. Dans le même temps, les transports en commun bourdonnaient d'inquiétude, remplis de personnes se donnant ou cherchant des nouvelles de leurs proches et collègues. Une ambiance pesante, où d'autres tentent de garder leur quotidien intact, en sortant contempler la mer ou faire leur jogging.

Le secteur Gambetta-Promenade des Anglais reste fermé jusqu'à nouvel ordre. Les bus sont détournés de leur itinéraires.

13h23 : En s'attaquant à Nice, une ville de la Côté d'Azur mondialement connue et prisée des riches voyageurs, le jour de la Fête nationale, l'attentat de Nice frappe une nouvelle fois durement le tourisme français, qui peinait déjà à se remettre des attaques sur Paris en 2015 écrit l'AFP

 

13h21 : Jean-Michel et sa femme Françoise tiennent un restaurant aux spécialités réunionnaises sur le port du Nice, au bout de la Promenade des Anglais, le Kaloupilé. Un mouvement de foule énorme a forcé les restaurateurs à baisser les grilles de l'établissement pour protéger les clients à l'intérieur. Jean-Michel, né à Madagascar et Françoise, Réunionnaise, ne connaissent pas "les problèmes raciaux", ils ne "comprennent pas"... "On a de plus en plus peur". Le couple veut s'installer à La Réunion lorsqu'ils prendront leur retraite. Le restaurant reste clos ce vendredi. Témoignage, au micro de RTL Réunion.

13h18 : Le procureur de la République s'exprimera en direct de Nice à 17 heures (19 heures à La Réunion).

13h15 : Une perquisition a actuellement lieu au domicile du chauffeur du camion.

12h40 : François Hollande devrait se rendre à la préfecture de Nice à 14h (heure de la Réunion) , avant de visiter les blessés qui se trouvent à l'hôpital, selon des sources proches de l'enquête. Des renforts policiers venus du Var, de Marseille et même de Montpellier viennent épauler les forces de l'ordre à Nice.

12h28 : Suite au conseil de défense, Manuel Valls déclare : "Nous faisons face à une guerre que le terrorisme nous livre". Comme lors des attentats de Paris, un deuil national de trois jours, du 16 au 18 juillet a été décrété. Il appelle à l'union nationale. 

"Le plus urgent, c'est l'accueil des familles et la restitution des dépouilles après l'identification." Pour rappel, les mesures suivantes ont déjà été mises en place : une cellule interministérielle de crise, le département des Alpes Maritimes placé au niveau alerte attentat, et prise en charge de l'enquête par la section antiterroriste du parquet. L'opération sentinelle est maintenue à son niveau maximum, épaulée par le recours à la réserve opérationnelle de premier niveau.

Un projet de loi permettant la prolongation de l'etat d'urgence sera également présenté en conseil des ministres mardi prochain. Le parlement examinera ce texte mercredi et jeudi.

12h16: Le chauffeur du camion formellement identifié. Cet homme est bien le propriétaire des papiers d'identité au nom d'un Franco-Tunisien de 31 ans domicilié à Nice, retrouvés dans le camion par les enquêteurs. "Plusieurs opérations sont actuellement en cours vendredi matin, notamment à Nice", ont-elles ajouté., a-t-on appris vendredi de sources policières.

12h15 : Les réactions des dirigeants et politiques se suivent. Localement, la présidente du conseil départemental s'est exprimée ainsi sur le massacre : "Une nouvelle attaque terroriste vient de toucher la France, sur la Promenade des Anglais, à Nice. Depuis près d'un an et demi maintenant avec les attentats de Charlie Hebdo, la France vit autrement, sous la menace constante du terrorisme, allant d'abominations en abominations. Si pour l’heure toutes les causes ne sont pas établies, cette dernière attaque avait clairement pour objectif de tuer des familles mais aussi, en ce 14 juillet, d’atteindre les valeurs et les symboles de la France." Elle adresses ses condoléances aux familles des victimes.

12h05 : Le second témoignage, enregistré au micro de RTL Réunion est celui d'une jeune femme de 20 ans. Pauline Fella, étudiante en communication a assisté au feu d'artifice. Elle se trouvait sur la Promenade des Anglais. La jeune femme n'a pas compris tout de suite ce qu'il se passait. Elle témoigne, ne désirant pas sortir de chez elle aujourd'hui, encore choquée.

12h04 : Nos confrères de RTL Réunion ont recueillis deux témoignages. Le premier est Thierry Hoarau, un dionysien qui habite Nice depuis un an et demi, n’a lui non plus pas assisté au feu d’artifice en raison du vent. Sa compagne est aide-soignante à l’hôpital Pasteur, qui a accueilli plusieurs blessés graves. Il a été prévenu par des amis niçois, qui ont appelé le couple pour prendre de leurs nouvelles.  "L’ambiance est particulière, le silence qui règne à Nice est assez impressionnant". Témoignage.


 

12h : Et puis il y a des miracles, un bébé de 8 mois a été retrouvé grâce à Facebook. C'est grâce à un appel à témoins relayé plus d'un millier de fois qui a permis à la famille de revoir le nourisson indemne.

11h57 : Selon Nice Matin 54 enfants ont admis à l'hôpital Lenval qui est le plus proche de la Promenade des Anglais.

11h53 : Selon Le Monde l’auteur de l’attaque serait un ressortissant tunisien né en 1985, résidant à Nice et possédant une carte de séjour.

11h45 : François Hollande annonce qu'il va se rendre à Nice en début d'après-midi (heure de La Réunion).

11h26 : Twitter pleure en dessins les victimes de l'attentat.


Attentat de Nice : Twitter pleure en dessins by

 

11h15 : Des photos d'horreur affluent sur les réseaux sociaux. L'une d'entre elles, où l'on voit une poupée reposer à côté d'un petit corps recouvert, est particulièrement symbolique.

 

 

11h12 : Nice s'est réveillée traumatisée ce matin

 

11h06 : Christian Estrosi critique François Hollande sur l'état d'urgence : "Si l'heure n'est pas à la polémique, je me pose bien sûr des questions. Pourquoi l'Etat a-t-il annoncé hier (jeudi) à midi la levée de l'état d'urgence et décidé hier soir qu'il faut le prolonger de trois mois? Tout ça me paraît bien désordonné", s'est interrogé le député des Alpes-Maritimes.

"Pourquoi et comment cet homme a-t-il pu pénétrer sur la promenade des Anglais qui était pourtant piétonnisée?"(lire l'intégralité des déclarations d'Estrosi )

11h05 : La commune de Saint-Denis est jumelée depuis 1961 avec la ville de Nice. Elle a mis ses drapeaux en berne dès ce matin.

11h00 : Le conseil de défense vient tout juste de débuter.  Assistent notamment à ce Conseil, autour du chef de l'Etat, le Premier ministre Manuel Valls, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian et le chef d'état-major des armées Pierre de Villiers. Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, qui s'est rendu à Nice peu après l'attentat, doit assister à ces débats par visio-conférence.

 

 

 

10h57 : Une policière réunionnaise, contactée par Imaz Press, connaissait le haut responsable policier tué lors de l'attentat. Elle le décrit comme "un bon commissaire, apprécié de ses collègues". Il était sur la promenade des Anglais en famille.

10h52 : Mohammad Bhagate, imam de la Grande Mosquée de Saint-Denis ,condamne fermement l'attentat de Nice"je suis effondré par toute cette horreur. Quel monde allons nous léguer à nos enfants?" s'exclame-t-il.

10h31 : LE DERNIER BILAN DRESSÉ PAR L'AFP S'ÉTABLIT À AU MOINS 84 MORTS, UNE VINGTAINE DE PERSONNES EN ÉTAT D'URGENCE ABSOLUE, UNE CINQUANTAINE DE BLESSÉS LÉGERS ET 120 PERSONNES IMPLIQUÉES OU CHOQUÉES

 

10h27 : Le choix du mode opératoire et la date hautement symbolique du 14 juillet évoquent les consignes de groupes jihadistes comme Al-Qaïda ou l'organisation Etat Islamique, estime l'AFP avant de rappeler que "dans un message audio diffusé en 2014, le porte-parole officiel de l'EI Abou Mohammed Al-Adnani encourageait ceux qu'il nomme "les soldats du califat" à utiliser n'importe quelle arme disponible. A l'image du jihadiste de l'EI Larossi Aballa, qui avait assassiné avec un couteau le 13 juin un policier et sa femme à leur domicile dans la région parisienne".

 

10h25 : Le camion avait été loué "il y a quelques jours" Le camion qui a foncé jeudi soir dans la foule à Nice, tuant 84 personnes lors des célébrations du 14-Juillet, avait été loué "il y a quelques jours en région Provence-Alpes-Côte d'Azur", a-t-on appris vendredi matin de source policière à l'AFP. Le poids lourd blanc, qui une fois son chauffeur abattu par la police présentait le pare-choc avant et la calandre arrachés, ainsi que le pare-brise criblé d'impacts de balles, "a changé de trajet au moins une fois" durant sa course de deux kilomètres, a affirmé la source policière. "Il a clairement cherché à faire un maximum de victimes", a-t-elle estimé.

10:20 : Partout dans le monde les hommages et les condamnations se multiplient.

10h : I Télé diffuse des extraits des vidéos postées sur les réseaux sociaux par les internautes


Attentat à Nice: Les images du carnage... by I Télé

 

9h49 : Isabelle vit à Nice depuis 16 ans. Son domicile se situe à une dizaine de kilomètres du lieu de l'attentat et son lieu de travail, à quelques centaines de mètres. Elle devait se rendre au feu d'artifice mais a changé d'avis à cause du vent, au dernier moment. La jeune femme a pris connaissance du drame par ses amis qui envoyaient des messages d'alerte sur Facebook. Ce matin, elle prévoit de se rendre à son salon de coiffure, pour ne pas s'enfermer, même si dans la nuit, plusieurs clients l'ont contactée pour annuler leur rendez-vous de ce matin. Témoignage.

9h45 : Marie, 37 ans, est agent de sécurité à la Villa Masséna, qui accueillait à deux pas des lieux de l'attaque une soirée festive en ce 14 juillet: "On a vu des centaines de personnes se précipiter pour rentrer se mettre à l'abri". "Il y avait des enfants, ça se piétinait...", raconte-t-elle à l'AFP, encore très impressionnée "Ce qui m'a le plus choquée, c'est de voir des gens filmer tout ca. Il y avait un jeune qui filmait un blessé à terre quasiment en train de mourir...", raconte-t-elle encore.

9h40 : Moins d'une heure après les faits, de multiples avis de recherches sont apparus sur les réseaux sociaux. Un hashtag #RechercheNice a été lancé. Photos et noms sont diffusés. Sur place, les cadavres sont longtemps restés sur la chaussée. A 7h, ils étaient une trentaine selon des sources proches de l'enquête.

 

 

9h24 : LE DERNIER BILAN S'ÉLÈVE À 84 MORTS.

9h22 : Selon les premiers éléments, le chauffeur du camion ne faisait pas l'objet d'une fiche S. Il n'était pas connu par les services de renseignements pour sa radicalisation ou pour des faits de terrorisme. Ses empreintes digitales sont actuellement analysées par la police.

8h50 : L'identité du chauffeur du camion n'est toujours pas connue. Pour l'heure, d'après les premiers éléments, des papiers d'identité appartenant à un niçois, franco-tunisien de 31 ans, ont été retrouvés dans le camion. L'enquête cherche pour l'instant à déterminer si ces papiers appartiennent au chauffeur qui a été abattu par la police. L'homme était armé, mais des armes factices - une "grenade inopérante" et "des armes longues factices"- ont également été retrouvées dans le véhicule.

8h40 : Le chauffeur du camion a tiré à plusieurs reprises avec un pistolet avant d'être abattu par la police, selon des sources proches des enquêteurs. "Au moment où il a été abattu par les policiers, il avait fait feu plusieurs fois", a souligné vendredi le premier adjoint LR de la ville de Nice et président de la région Paca, Christian Estrosi.

8h30 : Les témoins de la scène décrivent des scènes d'horreur

Christophe, un Réunionnais, témoigne au micro de Radio Freedom "j'ai échappé à la mort"

La famille de cette Réunionnaise a failli être décimée par le camion de l'horreur. Elle témoigne au micro de Radio Freedom

Dans la nuit, François Hollande s'est exprimé.

 

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