Hommage au prêtre assassiné

AUDIO - Et vous, irez-vous marcher en blanc ce dimanche contre la haine ?

  • Publié le 30 juillet 2016 à 05:00

Dimanche 31 juillet 2016, une marche blanche est organisée à Saint-Denis par le Groupe de Dialogue Inter-religieux de La Réunion (GDIR) en hommage au prêtre assassiné par des terroristes à Saint-Etienne- du-Rouvray près de près de Rouen ce mardi 26 juillet. Ce rassemblement silencieux au départ de la Grande Mosquée rue Maréchal Leclerc ira jusqu'à la Cathédrale. Imaz Press Reunion a interrogé des Réunionnais sur leur participation ou non à l'événement. La majorité des sondés n'en avait pas connaissance, les autres se disent solidaires mais ne pensent pas se déplacer.

“Je suis invitée dans le sud dimanche, mais je compatis, je serai avec eux dans le coeur” Maïthé est pressée mais accepte quand même de nous répondre, l'appel à la prière du muezzin retentit quand elle prononce ces mots.

Allaoui est Mahorais : “avec d'auters personnes de Mayotte nous sommes venus à La Réunion pour suivre une formation, dimanche nous seront dans l'avion qui nous ramène chez nous mais notre coeur sera avec vous.”

Anzalaux est assis sur le gazon du Jardin de l’Etat et attrape des Pokémons sur son téléphone : “Le problème c’est le transport, on habite à la Possession, on prend le car jaune et le dimanche il n’y en a pas ! S’il y en avait, peut-être que j’y serai allé, comme ça je serai venu là pour jouer !”

“Je vais travailler là-bas dimanche, il y a un traiteur payé par la mosquée. On va distribuer des sandwichs, des boissons et des desserts devant la Cathédrale” informe Jean-Alex.

“Il faut faire la paix dans le monde, je suis musulman je veux participer à ça.” Salim, père de famille, attend ses enfants sur un banc de la rue piétonne.

“Oui j’irai. Il faut montrer que l’Homme est fort quand on est uni” Faithen, jeune femme musulmane, fait des emplettes dans la rue Maréchal Leclerc. Elle n’était pas au courant de l’organisation de la marche blanche, mais elle souhaite s’y rendre pour témoigner de sa solidarité.

Morgane Tomas pour www.ipreunion.com

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