#7novembre16h34 : vous avez sans doute vu passer ce hashtag sur les réseaux sociaux, sans vraiment saisir de quoi il s'agissait. Selon les calculs d'un collectif féministe et en comparaison avec les salaires de leurs homologues masculins, les femmes travailleraient bénévolement jusqu'à la fin de l'année à partir de cette date. Plus qu'un appel à quitter son travail à cette heure, c'est un mouvement de protestation contre l'inégalité salariale qui s'est mis en place.
C’est une proposition choc qui vient du collectif féministe "Les Glorieuses" : les Françaises sont appelées à cesser de travailler à 16h34 aujourd’hui. L’objectif est de protester contre les inégalités de salaire entre les femmes et les hommes.
Selon les calculs du collectif et en comparaison avec les salaires de la gente masculine, les femmes travailleraient bénévolement à partir de 16h34 ce lundi 7 novembre et ce, jusqu’à la fin de l’année. Ses membres se sont appuyés sur les chiffres des rémunérations de l’organisme de statistiques de l’Union Européenne.
L’inégalité des salaires représenterait ainsi "la différence moyenne de rémunération horaire brute entre les travailleurs de sexe féminin et masculin". Le collectif a ensuite appliqué ce rapport au nombre de jours ouvrés en 2016. Grâce à cette méthode, la date du 7 novembre a été retenue.
Sur les réseaux sociaux, l’appel a été diffusé et partagé en masse. Le hashtag #7novembre16h34 est notamment apparu sur Twitter, encourageant les femmes à agir contre ces inégalités criantes.
En 2014, les femmes françaises gagnaient un salaire horaire brut inférieur de 15,5 % à celui des hommes.
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