Nous publions en intégralité une tribune libre de la Ligue des Droits de l'Homme à la Réunion
Le 20 décembre est, pour nous qui faisons la Réunion d'aujourd'hui, le moment de célébrer l'abolition de l'esclavage en 1848.
C'est le moment de commémorer les luttes pour la libération du système esclavagiste, essentiellement fondé sur la violence et le déni des droits de la personne humaine, sur l'exploitation de l'homme par l'homme à des fins économiques.
C'est pourquoi notre Fête réunionnaise de la Liberté doit aussi être un moment de solidarité internationale pour tous les combats qui se poursuivent dans le monde pour les Droits de l'Homme, la Liberté et la Paix.
Nous pouvons éteindre la télévision pour ne pas voir les images atroces qui nous parviennent de notre planète. Mais nous pouvons aussi faire vivre notre solidarité.
Nous devons d'abord notre solidarité aux victimes des conflits armés et spécialement à celles de de la guerre en Syrie avec son cortège de morts et de réfugiés.
Nous devons aussi notre solidarité aux victimes de la misère et de la pauvreté, à tous ceux, et notamment aux enfants, qui sont encore victimes d'asservissement au profit de grandes firmes internationales dont nous sommes par ailleurs les clients.
C'est pourquoi, nous appelons les réunionnais à manifester leur solidarité en rejoignant ou en soutenant les associations et ONG qui s'engagent pour le respect des droits de l'Homme, pour l'action humanitaire et pour la paix.
En ce 20 décembre 2016, souvenons-nous que dans un monde globalisé, tolérer la barbarie loin de chez nous pour les membres de la famille humaine, c’est la tolérer pour nous-mêmes.
Pour la Ligue des Droits de l'Homme à la Réunion
Isnelle GOULJAR