Rencontre de l'Agence régionale de santé

Victimes du Médiator : "nous avons été écoutées"

  • Publié le 29 décembre 2016 à 14:51

Les victimes du Médiator ont le sentiment d'avoir été entendues. Berthe Seewathian, porte-parole de la délégation demandant à la justice réparation pour le préjudice subi à cause du médicament, est satisfaite de son rendez-vous avec François Maury, directeur de l'Agence régionale de santé. Depuis 5 ans, la victime a entrepris des démarches pour que soit reconnus les méfaits du médicament. Pendant 10 ans, elle prend du Médiator pour maigrir, ne sachant pas que la substance allait abîmer son coeur, au point d'en arriver à l'opération.

La délégation des victimes du Médiator a donc rencontré François Maury, directeur de l'Agence régionale de santé ce jeudi matin, en présence de la députée Huguette Bello. Celles et ceux dénonçant les effets dévastateurs du médicament, qui a fait l'objet d'un scandale sanitaire à l'échelle nationale, se sont sentis écoutés. Avant cela, depuis le début des démarches, les victimes se considéraient oubliés du tollé qu'avait provoqué la vérité sur le Médiator.

"On a été écoutés... Il y a un peu d'avancées" reconnaît Berthe Seewathian. Malgré la considération de l'ARS, du chemin reste à parcourir avant la reconnaissance totale du statut de victime. En effet, la majorité des réclamants "n'ont pas de papier, ni d'ordonnance, ni de preuve qu'ils ont pris du Médiator". François Maury s'est donc engagé à écrire à la Caisse générale de sécurité sociale pour tenter de retrouver les traces des ordonnances, de prendre contact avec le  tribunal pour contrôler l'avancée des procédures et de faire un courrier à la Ministre de la santé.

Pour Berthe, il s'agit déjà d'une victoire. Depuis 5 ans, celle qui a consommé du Médiator pour perdre du poids regrette son geste et voudrait que les autres médicaments soient contrôlés. Elle aurait aimé savoir ce que son corps allait subir à cause du médicament.

Pour rappel, le laboratoire Servier a été condamné pour "avoir laissé sur le marché un médicament "défectueux" dont ils ne pouvaient "ignorer les risques".

www.ipreunion.com

guest
1 Commentaires
riton 51
riton 51
7 ans

moi qui suis déja reconnu comme victime ,opèré en 2011 d'une valvulopathie, possédant les ordonnances j'ai été indemnisé au rabais!!!!! alors que penser des victimes qui n'ont aucune preuve a presenter ????? ce n'est pas sérieux de leur laisser espèrer quoi que ce soit !!!!!!!!!