Le ministère de l'Intérieur classe l'île parmi les territoires les plus sûrs

[AUDIO] Insécurité à La Réunion : il y a le ressenti et la réalité

  • Publié le 6 janvier 2017 à 05:00

Une étude récemment parue de l'Observatoire de la délinquance révèle que La Réunion demeure dans le top 10 des départements comprenant le plus de faits de violence par habitant. En mai dernier, le ministère de l'Intérieur classait pourtant l'île parmi les territoires les plus sûrs, les statistiques étant presque au même niveau que celles de la métropole. Dans la rue, les Réunionnais ne se sentent pas trop en danger mais prennent leurs précautions

Selon l'Observatoire de la délinquance et des réponses pénales, La Réunion cumule 10 faits de violence pour 1000 habitants. Elle est dixième du classement des départements les plus touchés par la délinquance. Pourtant, un rapport du ministère de l'Intérieur, paru en mai dernier, plaçait La Réunion dans une moyenne raisonnable, la classant parmi les "départements les plus sûrs de France", en matière de sécurité.

En 2016, les mouvements policiers ont été suivis à l'échelle locale, revendiquant un manque d'effectifs face à la rescrudescende de la délinquance. La ville du Port était particulièrement visée par le syndicat UNSA Police, en octobre dernier. Les force de l'ordre parlaient alors d'une délinquance "exponentielle avec 31 % de faits constatés supplémentaires entre 2015 et 2016".

Dans la rue Saint-Louis, le quartier dionysien du Chaudron et le Port sont les trois zones citées - dans cet ordre -, par les Réunionnais comme n'étant pas des modèle de sécurité.



Le ressenti de certains Réunionnais concernant certains quartiers de l'île est pourtant totalement infondé. Ainsi au Port, le maire Olivier Hoarau souligne les chiffres positifs de la fin 2016 : "moins 5% pour les vols avec effraction, une baisse de 23% pour les vols de véhicules ou encore une diminution de 12% des incendies volontaires", le tout grâce à "l’action coordonnée de la ville, de la police municipale et de la police nationale". "Non, le Port n'est pas une zone de non-droit" avait confirmé le procureur de la République, le 23 décembre dernier.

A Saint-Denis, les statistiques provenant de la mairie et datant de 2014, relèvent 331 vols avec violences, 862 cas de violences physiques, et 73 cas de violences sexuelles. Les chiffres cités par la police, sont au dessus des taux métropolitains.

www.ipreunion.com

 

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