Le syndicat Unité SGP Police - FO Réunion rencontrait le préfet ce matin

"Nous avons besoin de 15 policiers supplémentaires en urgence"

  • Publié le 3 février 2017 à 10:00

Le syndicat Unité SGP Police - FO Réunion a rencontré le préfet de La Réunion, ce jeudi 2 février 2017, pour demander le recrutement de quinze fonctionnaires de police, "en urgence", afin de constituer une compagnie départementale d'intervention de nuit.

"Aujourd'hui, il manque 100 fonctionnaires à la Réunion, pour renflouer tous les services et travailler dans la normalité. On a très bien compris qu'on n'aura pas 100 fonctionnaires d'un coup, mais on exige que le ministère de l'intérieur nous envoie rapidement et en urgence 15 policiers afin de d'ores et déjà créer la compagnie départementale d'intervention de nuit. 

Selon Gilles Clain, c'est le besoin le plus urgent parce que "la CDI de nuit permet à la fois de faire de l'anti-criminalité, une patrouille de police générale mais ce sont également des experts en terme de violences urbaines et de maintien de l'ordre". 

"Certaines zones difficiles commencent à devenir des zones de non-droit"

" Certaines zones difficiles commencent à devenir des zones de non-droit, notamment au Chaudron, le Port ou Saint-André", s'inquiète Gilles Clain, secrétaire départemental de syndicat Unité SGP Police - FO Réunion, qui considère que l'envoi de ces renforts permettrait d'éviter que les choses ne dérapent.

Le policier évoque notamment la situation au Chaudron : "il devient très difficile de faire un simple contrôle (...) vous êtes de plus en plus pris à partie par des groupes de jeunes". En novembre dernier, trois hommes s'étaient rebellés contre trois agents de la brigade anti criminalité (BAC) lors d'un contrôle de police et avaient été condamnés à des peines allant de six à deux mois de prison ferme.

Au sortir de leur entrevue avec le préfet, le syndicat estime avoir été écouté "Monsieur le préfet a bien compris l'urgence de la situation et il va également faire une demande de renforts.  Nous sommes dans l'attente et le syndicat va continuer à mettre la pression sur le ministère de l'intérieur via notre bureau national, jusqu'à l'obtention de ces renforts", explique Gilles Clain.

ch/www.ipreunion.com

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1 Commentaires
RIPOSTE974
RIPOSTE974
7 ans

C'est non !
Et puis kwa enkor
A prendre ceux qui sont dans les bureaux , après on compte