[VIDEO] L'intersyndicale maintient le mouvement mais suspend les actions dans la rue

[LIVE] Grève du CHU - Le plan de suppression d'emplois est "gelé" annonce Ericka Bareigts

  • Publié le 2 mars 2017 à 11:05

Ce jeudi 2 mars 2017, la grève du personnel hospitalier du CHU de La Réunion se poursuit. Ils sont une cinquantaine à faire circuler une pétition au Barachois ce matin. Vêtus de blouses blanches, les manifestants sont déterminés à se faire entendre en interpellant la ministre de l'Outre-Mer, Ericka Bareigts.

17h00 : Joseph Sinimalé apporte son soutien aux grévistes :

"La situation du CHU de La Réunion après seulement 5 ans d’existence m’interpelle ! En effet, l’actuel gouvernement impose des contraintes budgétaires à cette jeune structure, lui faisant prendre le risque de faire baisser la qualité des soins pour les réunionnais.

Lors de la création du CHU à La Réunion en 2012, nous avions fait le choix d’ériger dans l’Océan Indien, une véritable plateforme de soins de haut niveau.

La situation financière de l’établissement est liée en grande partie à sa jeunesse et aux investissements nécessaires, entre autres dans les nouvelles technologies.

Nous ne pouvons faire porter le déficit par les agents ! Le gouvernement doit prendre ses responsabilités, en respectant ses engagements depuis la création du CHU et accompagner le développement du CHU de La Réunion. C’est pourquoi j’apporte mon total soutien au CHU et surtout à son personnel" termine le maire de Saint-Paul.

13h19 : L'intersyndicale annonce le maintien du mouvement. Les actions sur le terrain, telles que les blocages ou distribution de tracts, sont néanmoins suspendues.

12h09 : Ericka Bareigts s'est exprimée : "Je suis sur ce dossier depuis quelques temps maintenant. J'ai eu un entretien avec la ministre de la santé hier soir. Je souhaite que nous puissions faire un point d'étape. J'ai convaincu la ministre que nous puissions avoir un rendez-vous de travail au ministère de la santé avec les syndicats représentants du CHU, la direction du CHU, la direction de l'ARS et le corps médical. Cette situation est très complexe. La réunion aura liue le 14 mars. Jusque là, nous allons geler ce qui avait été décidé, donc le plan de suppression d'emplois. Nous allons réétudier ce qui avait été décidé à la dernière commission qui met les Réunionnais en émoi et en grande difficulté. Je souhaite une étude sur les surcoûts spcifiques liés au CHU de La Réunion. au regard de ces éléments nouveaux avec des angles nouveaux".

11h50 : La ministre des Outre-Mer Ericka Bareigts est à la préfecture. Elle doit s'exprimer sur la situation du centre hospitalier.

11h08 : Jean-Paul Virapoullé est arrivé près de la préfecture pour soutenir le mouvement. "Nous ne voulons pas d'une politique de santé au rabais !" s'insurge le maire de Saint-André lors de sa prise de parole.

10h49 : "On est un département français à part entière. Il y a inévitablement un véritable plan de rattrapage qu'il faut mettre en place" insiste Thierry Robert auprès des grévistes. Il estime que des économies ne peuvent pas se réaliser sur le domaine de la santé. En glissant au passage que le candidat qu'il soutient "propose 5 milliards d'euros pour la rénovation" et l'accompagnement des hôpitaux. Les manifestants l'applaudissent.

10h22 : Thierry Robert a atterri ce matin de Paris. Le député-maire de Saint-Leu est directement venu à la rencontre des grévistes. Il demande un résumé de la situation en précisant "même si c'est un problème que je connais bien", et regrette qu'il n'y ait "plus de solidarité".

 

 

09h43 : La ministre des Outre-Mer Ericka Bareigts s'exprimera à 11 heures à la préfecture.

09h24 : 10 000 signatures ont déjà été recueillies, un "record", indique un syndicaliste de la CFDT. "Nous demandons une aide forte de l'État. C'est bien beau de construire des bâtiments, mais l'humain ? On a un CHU jeune, qui a encore moins de cinq ans" s'insurge t-il.

 

 

Les embouteillages sont toujours importants : des automobilistes se résignent à faire demi-tour à la Grande Chaloupe, selon des appels d'auditeurs sur Freedom. Les bouchons commencent dans le secteur de la Possession. Certains automobilistes sont agacés, mais beaucoup soutiennent le mouvement.

8h30 : Les grévistes sont une cinquantaine à faire circuler une pétition auprès des automobilistes passant sur le Barachois. Conséquences directes : des embouteillages s'accumulent à l'entrée ouest de Saint-Denis.

Pour rappel : le mouvement a été reconduit par les grévistes mardi soir à l'issue d'une journée ponctuée par une distribution de tracts - qui a généré d'énormes embouteillages -, une opération escargot, une rencontre avec le directeur de l'Agence régionale de santé (ARS) et une visite au conseil communautaire de la Civis (communauté de communes du sud). Ce mercredi, après une rencontre avec le préfet, les grévistes ont décidé de maintenir leur mouvement en se disant néanmoins favorables à la tenue d'une table ronde.

Soutenus par une intersyndicale (CFDT, CFTC, FO, Sud Santé, Unsa), les grévistes protestent contre "les suppressions de postes, le plan social" et pour "le respect des engagements pris lors de la création du CHU en 2012". Le CHU est déficitaire d'au moins 26 millions d'euros et 250 emplois sont potentiellement menacés.

 

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5 Commentaires
CHABAN
CHABAN
7 ans

Entendu ce midi sur radio 1ere,d'après les syndicats la réunion à la Région est annulée. Le DR souhaite avoir des chiffres pour pouvoir donner une aide.
Il a été dit aussi que la région depuis 2012 ne verse plus sa quote part de financement. Il finance les recherches et la formation des infirmiers !!

Es ce que c'est vrai ?

evnor
evnor
7 ans

La santé mérite un vaste débat , ou la parioole des malades ne doit point etre étouffer par la puissance des corporations. il est inadmissable que les patients et leurs familles ne sachan, qui s'adresser se sentent parfois perdues, isolés, ne sachant dans le ping pong médical qui sont les véritables décideurs, interloculoteurs. les malades ne doivent en auculn cas subir, en plus de leurs maladies, le mépris ou autre attitude de meme ordre. Un budget fort doit produire des effets fort dans le combat contre la maladie!

evnor
evnor
7 ans

Cette bataille des chiffres profiterait-elle réellement aux malades, aux patients ? si les dégats ont été constatés par des spécialistes lors de leur controle, existe t-il des arguments qui prouve le contraire? si c'est le cas le cas alors mettons les sur la table au su et vu de tous. La santé est trop importante dans la vie de chaque personne et de ce fait il faut que les comite des usagers ait leurs mot à dire audela de toute inquiétude! On devrait etre point à la rescousse de n'importe corporation si influente soit elle, tout en étant objectif dans le suivi médical . La santé ce n'est point qu'une question de budget mais surtout l'approche HUMAINE que chaque patient recoit dans le combat contre la maladie

CHABAN
CHABAN
7 ans

"Nous ne voulons pas d'une politique de santé au rabais !"

Mr Virapoullé n'est-il membre du conseil de surveillance du CHU ?

POUVEZ-VOUS nous le confirmer ? A-t-il découvert ce matin sur freedom la situation ?

aline
aline
7 ans

Alors Mme on passe de campagne a fonction ministerielle? je ne trouve pas cela tres juste!!!