Il a été placé en garde à vue (actualisé)

Petite-Île - Alcoolisé au moment des faits, le policier retranché avait 200 munitions sur lui

  • Publié le 19 mai 2017 à 13:29

Ce vendredi 19 mai 2017, un policier s'est retranché dans son domicile à Petite-Île. Des coups de feu auraient été entendus dans le secteur ce matin, au niveau du rond-point de la Croisée. Les gendarmes, prévenus par un voisin, se sont déplacés sur les lieux. L'homme a été interpellé et hospitalisé. (Photo archives)

17h38 - Le procureur de Saint-Pierre, Laurent Zuchowicz, indique que le policier a été placé en garde à vue pour violences aggravées. Alcoolisé au moment des faits, il a été hospitalisé. Nous publions son communiqué dans son intégralité ci-dessous.

Le 19 mai 2017 à 08h20, les gendarmes de la communauté de brigades de Saint—Joseph étaient alertés par un habitant de Petite-Île que son voisin avait fait usage d’une arme à feu en tirant à plusieurs reprises en l’air. Arrivés sur place, les gendarmes constataient que l’homme désigné comme l’auteur des coups de feu pointait vers eux une arme de poing avant de se retrancher, seul, dans sa maison.

Compte tenu de son reus de répondre aux tentatives de prise de contact des gendarmes, l’intervention de l’antenne réunionnaise du GIGN était sollicitée. Elle permettait d’interpeller l'individu vers 12h30 sans que personne ne soit blessé dans l’opération, et de récupérer à l'occasion d'une perquisition son arme de service et près de 200 munitions.

En effet, le mis en cause, un homme de 44 ans qui vivait séparé de sa femme et de leurs deux filles, exerce les fonctions de gardien de la paix au commissariat de police de la Ravine des Cabris.

S’il donnait satisfaction professionnellement, son comportement personnel était plus problématique : il avait été condamné par le tribunal correctionnel de Saint-Pierre 1e 4 novembre 2016 pour des faits de conduite en état alcoolique, survenus en juin 2016 au Tampon alors qu’il se trouvait hors service, à un mois d’emprisonnement avec sursis, 1000 euros d’amende et 6 mois de suspension du permis de conduire. Suite à cette condamnation, i1 s’était vu notifier récemment une suspension temporaire de son habilitation d’ofiicier de police judiciaire, une procédure disciplinaire étant par ailleurs en cours.

Placé en garde-à-vue ce jour du chef de violences aggravées n’ayant pas entraîné d’incapacité de travail, il a été conduit à l’hôpital compte tenu de son état d’alcoolisation (1,16 mg/l) et de son agressivité.

L’enquête se poursuit afin de déterminer le déroulement exact des faits et de réunir tous éléments de
personnalité utiles.

13h22 - Le dispositif de sécurité devrait être levé dans les prochaines minutes, selon Serge Hoareau, maire de Petite-Ile intervenu sur les ondes de FreeDom. La circulation devrait donc reprendre dans le secteur de la Croisée.

13h15 - L'individu a été interpellé et hospitalisé. L'opération n'a pas fait de blessé.

12h38 - Cela fait désormais plus de trois heures que les forces de l'ordre interviennent dans le secteur de la Croisée à Petite-Île. 

12h09 - Selon les dernières informations, l'homme retranché serait un policier de Saint-Pierre. Âgé d'au moins 40 ans, il serait seul chez lui. Pour le moment, aucun blessé n'est à déplorer. Pour rappel, des coups de feu auraient été entendus dans la matinée et les motivations de l'agent sont encore inconnues.

11h50 - Des négociateurs de la gendarmerie sont sur place, indiquent nos confrères de Linfo.re. Une tentative de dialogue est lancée.

10h55 - Les gendarmes sont sur place depuis désormais près de deux heures. Le dispositif est toujours important et le périmètre de sécurité maintenu, au niveau du rond-point de la Croisée.

10h30 - Le rond point de Petite-Île serait totalement occupé par les gendarmes : certains usagers de la route étaient dans l'obligation de faire demi-tour. Un périmètre de sécurité a été déployé et une déviation mise en place.

Ce que l'on sait

C'est un voisin inquiet qui a prévenu les forces de l'ordre ce matin. L'individu se serait retranché à l'intérieur de sa maison et des coups de feu auraient été entendus dans le secteur : pour le moment, ses motivations sont encore inconnues. Il pourrait être "dangereux" comme "dépressif" indique la gendarmerie.

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1 Commentaires
Joseph
Joseph
6 ans

Pourquoi toujours cette chronologie des faits inversée, du bas vers le haut ?