En début de soirée ce jeudi 29 juin 2017, les planteurs ont levé les barrages au rond-point donnant accès à la route du littoral et sur le Barachois à Saint-Denis. Le tracteurs sont regroupés devant la préfecture. Pour rappel, les planteurs réclament 6 euros d'augmentation du prix de la tonne de cannes. Les usiniers, qui hors de La Réunion, ne veulent pas de la FDSEA et des Jeunes Agriculteurs la table des négociations. Certains planteurs ont passé la nuit de mercredi à jeudi devant la préfecture.
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• 20h19 - Frédéric Vienne, président de la FDSEA, fait le point après la levée des barrages. "Pour l'instant, il n’est pas question de signer quoique ce soit", indique-t-il après les vifs échanges. Tout se jouera après la réunion prévue demain en préfecture.
• 19h59 - Les dirigeants syndicaux annoncent qu'une réunion entre les différents syndicats aura lieu ce vendredi matin en préfecture
• 19h51 - Peu à peu la circulation est rétablie. Les planteurs vont passer une nouvelle nuit devant la préfecture. Ils commencent à préparer leur barbecue pour le dîner
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• 19h40 - Les agriculteurs sont regroupés devant la préfecture. Emmanuel Darid des Jeunes Agriculteurs appellent ses camarades à ne pas baisser les armes au micro, il appelle à l'union de tous les syndicats. Il est fortement applaudi
#974 #LaRéunion #PrixDeLaCanne - Les planteurs ont levé les barrages. Ils lancent un appel à la poursuite de l'action pic.twitter.com/Nma5n2hPmD
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• 19h30 - Les planteurs ont levé les barrages au rond-point de la route du littoral et sur le Barachois. Les tracteurs sont regroupés devant la préfecture. La circulation commence à être rétablie. Côté manifestants les échanges sont vifs entre partisans du blocage et ceux qui veulent un apaisement
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• 19h18 - Quelques tracteurs quittent le barrage du rond-point à l'entrée de la route du littoral, mais le blocage est toujours maintenu par d'autres engins agricoles. Le Barachois est toujours fermé à la circulation
• 19h10 - Des propos plutôt vifs sont échangés entre Bruno Robert, chef de file des Jeunes Agriculteurs, et des membres de son syndicat. Le dirigeant syndical plaide pour un apaisement des esprits, "on ne va pas brûler les usines" dit-il. Il croit savoir que Tereos a proposé à la CGPER un euro d'augmentation par tonne de cannes. Les syndicalistes sont opposés à toute signature sur la base de cette propostion et continuent de réclamer 6 euros de hausse par tonne
• 18h50 - 6,5 km d'embouteillages se sont formés sur la route du littoral en direction de l'Ouest.
• 18h36 - Les automobilistes changent d'itinéraire bien avant le barrage de l'entrée du Barachois pour éviter tant bien que mal les embouteillages. Du côté de la sortie de la route du littoral, les usagers font toujours demi-tour.
• 18h27 - Des automobilistes perdent patience. Certains d'entre-eux sont dans les bouchons depuis plus d'une heure. Le ton monte entre les usagers et certains manifestants
#974 #LaRéunion #PrixDeLaCanne - Le ton monte entre certains planteurs et des automobilistes bloqués dans les barrages pic.twitter.com/BYSkKnFhkF
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• 18h16 : La direction régionale des routes annonce 3,5 km d'embouteillages entre la sortie de la RN6 et la Pointe du Gouffre sur la route du littoral. Des bouchons sont signalés sur le boulevard Lancastel au niveau du Pont Pasteur en direction du Barachois. Emouteillages aussi entre le boulevard Lancastel et Sainte-Marie.
• 18h06 - La rue de Paris, au coeur de Saint-Denis, est entièrement engorgée, tout comme bon nombre des rues adjacentes. D'énormes embouteillages se sont formés dans le centre-ville. Les planteurs ne donnent aucune indication sur une éventuelle levée des barrages.
#974 #LaRéunion #PrixDeLaCanne - Les planteurs bloquent la circulation au niveau du rond-point donnant accès à la route du littoral pic.twitter.com/ig1T55Bx9l
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• 17h50 - Le mot d'ordre : personne ne passe !
• 17h36 - Les automobilistes contraints de faire demi-tour.
#Planteurs : les automobilistes contraints de faire demi-tour. Aucune voiture ne passe https://t.co/YRYvAmMUFW pic.twitter.com/8AXmuqRxXD
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• 17h25 - Elle était la dernière. Plus aucune voiture ne peut passer le barrage installé par les planteurs au niveau de l'ancienne piscine du Barachois.
#Planteurs : la dernière voiture est passée avant le barrage total pic.twitter.com/Wd5R17bfnu
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• 17h20 - Le barrage est effectif au niveau du rond point de la caserne Lambert. Plus aucune voiture ne passe dans les deux sens de circulation. La seule issue possible pour les usagers venant de l'Ouest est d'emprunter le Boulevard Sud.
#Planteurs : le blocage provoque d'énormes embouteillages sur Saint-Denis https://t.co/YRYvAmMUFW pic.twitter.com/GooWPLcT0y
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• 17h00 - "Nous n'avons pas le choix, il faut faire pression sur tous les acteurs de la filière qui méprisent les planteurs" lâche Fredéric Vienne de la FDSEA. "Nous faisons un barrage pour qu’il y ait une réunion demain (vendredi ndlr), entre les responsables de la filière canne" dit-t-il. Il ajoute que des déviations de la circulaiton étant mises en place par les forces de l'ordre "tout se passera bien" pour les automobilistes. Il annonce que le blocage "risque de durer toute la nuit, voire jusqu’à demain pour la portion de route qui est bloquée"
#Planteurs : circulation bloquée entre l'entrée de la route du littoral et l'ancienne piscine du Barachois https://t.co/YRYvAmMUFW pic.twitter.com/4iMBTQ6nqC
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• 16h54 - Le blocage du Barachois a recommencé. Les tracteurs sont de nouveau sur la chaussée. Un barrage se prépare à l'entrée de la route du littoral et devant l'ancienne piscine du Barachois. Les planteurs veulent qu'une réunion aient lieu dès ce vendredi avec les industriels
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• 16h50 - La direction régionale annonce que sur la route du littoral la circulation sera basculée côté montagne entre la Grande Chaloupe de 20h à 5h (comme ce n'est pas le 1er avril ce n'est pas une blague)
• 16h31 - Un blocage est annoncé à partir de 17 heures à l'entrée de la route du littoral. Il ne devrait pas y avoir de barrage filtrant.
• 16h11 - Un nouveau blocage du Barachois pourrait être opéré dans une heure.
• 16h07 - La circulation a repris sur le Barachois. Le tracteur qui la bloquait a quitté la chaussée.
• 16h04 - "Aujourd’hui on est suffisamment agacés, il n’y aucune réunion de programmée, même la semaine prochaine donc, aujourd’hui, aucune date ne nous a été proposée" déplore Frédéric Vienne, président de la FDSEA. "Ça va surtout aller en s’aggravant (...) nous allons nous concerter avec la base" précise-t-il encore.
• 16h00 - L'ambiance est tendue sur le Barachois. Des planteurs de la CGPER ont rejoint le mouvement. Les agriculteurs sont prêts à passer à l'action
• 15h34 - Les planteurs s'impatientent devant la préfecture. Un tracteur se positionne sur la chaussée. La circulation est bloquée sur le Barachois. Le trafic est dévié par la rue Lucien Gasparin. La direction régionale des routes conseille aux usagers d’emprunter la RN6 Boulevard Sud.
#974 #LaRéunion #PrixDeLaCanne Les planteurs s'impatientent devant la préfecture. Un tracteur placé sur la chaussée, circulation est déviée pic.twitter.com/f5KSdUkkOQ
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' • 12h03 - Les planteurs sont toujours devant la préfecture. Leurs chapiteaux et leurs tracteurs sont toujours en place. L'ambiance est détendue
#974 #LaRéunion #PrixDeLaCanne Les planteurs et leurs tracteurs sont toujours devant la préfecture. Pas de rencontre prévue avec Tereos pic.twitter.com/G1peESGX3f
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Pour rappel
Même si le début de la campagne sucrière arrive à grands pas, les planteurs ne comptent pas baisser les bras. La journée de ce mercredi a fait du bruit comme annoncé la veille. L'opération escargot, débutée à 9 heures depuis l'Est de l'île, a fortement perturbé la circulation une large partie de la matinée. Pas moins de 80 tracteurs ont emprunté la route pour rejoindre la préfecture, où ils ont investi la totalité du parking devant le batîment.
Les planteurs ont installé un campement, de manière à pouvoir patienter longtemps. Ces derniers ont d'ailleurs décidé de passer la nuit dans les jardins de la préfecture, y allumant même un barbecue le soir venu.
Pendant ce temps, une délégation syndicale, composée des dirigeants des Jeunes argriculteurs et de la FDSEA, a été reçue par les collectivités départementale et régionale. Serge Hoareau, conseillé départemental chargé de l'agriculture, ainsi que Didier Robert et Jean-Paul Virapoullé, président et vice-président de la Région, ont apporté leur soutien à la cause défendue par les agriculteurs.
Bien qu'aucune avancée notable n'ait été décidée à l'issue de cette journée, - même si les collectivités désirent le retour de l'industriel Téréos à la table des négociations et que le Département lui a donné rendez-vous à 15 heures ce jeudi - le maintien de la présence des planteurs dans la rue donne le ton : ils ne lâcheront rien et réclament toujours une hausse de 6 euros sur le prix de la tonne de canne. Le groupe sucrier a par ailleurs répondu négativement à l'invitation départementale. Pour rappel, Téréos avait proposé une augmentation de 49 centimes, après quoi les planteurs durcissaient encore le ton.
Car, depuis plusieurs semaines maintenant, des actions ponctuelles sont organisées pour sensibiliser les pouvoirs public et la population à la cause. Mais les échecs se sont succédés : les réunions du comité paritaire de la canne et du sucre n'ont rien donné, tout comme les rencontres bilatérales, pendant lesquelles l'Etat fesait office de médiateur.
Aujourd'hui Téréos ne veut plus négocier, l'ayant annoncé ce mardi via un communiqué du syndicat du sucre, évoquant "accumulation de comportements inacceptables" de la part des syndicats FDSEA et JA, par ailleurs minoritaires par rapport à la CGPER (Confédération générale des planteurs et éleveurs de La Réunion), qui pèse 56% sur les décisions.
Parallèlement, le groupe sucrier ferait l'objet d'une enquête administrative menée par la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) depuis 15 jours en Métropole et depuis mardi à La Réunion, selon une source proche du dossier.
Un climat qui ne s'annonce pas propice à la reprise de négociations saines entre les deux camps, à quelques jours du début de la coupe.
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