[PHOTOS-VIDEO] Côtes nord-ouest, ouest et sud concernées (actualisé)

Vigilance : la houle s'amplifie, des vagues de 9 mètres attendues

  • Publié le 22 juillet 2017 à 18:30

Météo France lance l'alerte. Un second train de houle de Sud-Ouest, plus important et plus puissant, est arrivé en cours de matinée ce samedi 22 juillet 2017. Le pic du déferlement interviendra en seconde partie de la nuit de ce dimanche 23 juillet 2017 selon les dernier avis émis par Météo-France. Des vagues de 9 mètres maximum sont attendues. Notre photographe a réalisé ce matin et cet après-midi les premières images des déferlantes.

 

Les éléments semblent se liguer et se déchaîner. L’éruption du Piton de la Fournaise gagne en intensité. On observe une augmentation de l’activité en surface. Dans le même temps, La Réunion connaît les assauts de la houle depuis ce vendredi 21 juillet 2017. Le phénomène se renforce ce week-end. Comme le confirme le bulletin de vigilance forte houle émis par la station météorologique de Saint-Denis.

En cause : "le train de houle de Sud-Ouest continue de s'amplifier rapidement jusqu'à atteindre son pic,
prévu pour la seconde partie de nuit, autour de 4m à 4m50, soit des hauteurs maximales de 8 à
9m". L'amortissement de ce train de houle sera lent et débutera à la mi-journée de dimanche" écrit Météo-France. La vigilance s'est étendue, en fin de journée ce samedi, à la côte Nord-Ouest, en plus des côtes Ouest et Sud.

Vendredi déjà, les rouleaux étaient immenses, au large de Kélonia à Saint-Leu, comme en témoigne cette vidéo partagée sur Twitter par @ChristineClx.

 

 

 

Dans le sud, à Langevin (Saint-Joseph) notamment c'est dès jeudi que la déferlante a commencé à s'installer ici de le montre cette vidéo postée par sur Twitter par @ActusMétéo974

 

- Un rappel à l'ordre -

Le seul mot d’ordre: la prudence. Comme le rappelle tristement le naufrage du Maéva 4 au port de Saint-Gilles-les-Bains le 25 juin dernier. Le bateau chavirait en raison des fortes vagues s’abattant aux Roches Noires. Le préfet, Amaury de Saint-Quentin, effectue d'ailleurs un rappel à l’ordre. Dans un communiqué,  la préfecture détaille plusieurs consignes de sécurité.

"Circulez avec précaution en bord de mer, limitez la vitesse sur les routes exposées à la houle, ne pas se baigner, ne pas s’approcher de l’eau ou encore assurer la surveillance des enfants", est-il rappellé. Si vous vivez près des côtes, vous devez protéger vôtre habitation face à la montée de la mer. Et l'évacuez si la situation l'exige. Les plaisanciers et les professionnels de la mer ne doivent pas sortir. Ces derniers peuvent mettre à l’abri leurs embarcations.

Les communes concernées sont invitées à anticiper les mesures à prendre en cas de nécessité. Comme en témoigne l’interdiction d’accès à la jetée de Terre Sainte, à Saint-Pierre, décidée ce vendredi 21 juillet. Même type de décisions prises concernant le front de mer de Saint-Leu. Saint-Louis mettait également en place un dispositif de surveillance sur le secteur du front de mer, peu avant l’Étang du Gol. Trois maisons étaient en effet inondées ce vendredi matin. Soit une dizaine de personnes concernées.

- Les mesures prises -

La mairie interdisait l’accès aux piétons, la circulation et le stationnement sur la partie littorale de la ville. Un centre d’hébergement d’urgence ouvrait près de la gare routière. Dans l’après-midi, le sous-préfet de Saint-Pierre, Vincent Lagoguey se rendait sur place afin d’évaluer la situation. Après une réunion de travail sur le terrain avec les services du bureau de recherches géologiques et minières, de la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement, et le maire, Patrick Malet, le représentant de l’État, détaille les mesures préconisées.

"Après nos expertises, nous pensons que le danger le plus important pourrait survenir samedi soir. Nous avons demandé aux habitants d’être relogés ou d'opter pour les hébergements d’urgence. La police municipale, la gendarmerie et les pompiers seront là dès ce vendredi afin d’assurer une surveillance", lançait-t-il. En face de lui, la doyenne du quartier réagissait. "La houle entre dans les maisons tous les 4 à 5 ans en général. J’ai toujours connu ça depuis que j’habite ici. Cela fait des années que l’on demande une digue afin d’éviter cela", indiquait-elle.

Le sous-préfet insistait, lui, sur la fin de l’enquête publique sur le plan de prévention des risques de la commune. "L’idée est de faire en sorte de ne pas aggraver le risque et de limiter les constructions en prescrivant des mesures simples. Comme la surélévation des maisons."

ts/www.ipreunion.com (mis en ligne samedi 22 juillet 20217 à 3h - actualisé en direct)

guest
1 Commentaires
Sapa
Sapa
6 ans

Fracasser, stupeur et tremblement... Rod un vrai vocabulaire de journalistes oui ! Sad la les racoleur.