Création de la vingt-cinquième commune

Un collectif veut attaquer la délibération du conseil

  • Publié le 3 août 2017 à 16:10

Le collectif Saint-Louis, La Rivière en mars 2018 désapprouve la délibération adoptée au dernier conseil municipal de Saint-Louis. Cette décision demande de modifier l'arrêté préfectoral de création de la vingt-cinquième commune en 2020. Les membres de ce regroupement d'association, d'élus et de citoyens rencontraient ce jeudi 3 août 2017 le sous-préfet de Saint-Pierre (Photo d'archives)

 

Ils militent pour un découpage en 2018 et envisagent d’engager des actions. Notamment d’attaquer au tribunal administratif l’affaire numéro 2 validée au conseil du 26 juillet dernier. Porte-parole de Saint-Louis, La Rivière, Thibaud Chane-Woon-Ming, réagit à sa sortie de l’entrevue avec le sous-préfet, Vincent Lagoguey.

"Nous étudierons la possibilité d’attaquer devant le tribunal administratif la décision du conseil municipal. Nous réfléchirons à un plan d’action la semaine prochaine afin de rester mobilisés. Nous tiendrons informés la population de ces manœuvres dilatoires pour reporter la création de La Rivière", commente-t-il.

- "Carence des services municipaux" -

L’habitant du quartier riviérois évoque le recours de l’adjoint de la majorité, Abdoul Ganthy. Une requête examinée ce jeudi par le tribunal administratif. "Ce recours a été rejeté car il n’avait pas matière à rendre une décision en référé. Le sous-préfet nous l’a dit", ajoute-t-il.

Le collectif n’imagine pas la préfecture prendre un nouvel arrêté. "J’ai l’impression que l’administration constatera en fin d’année qu’il y a une carence des services municipaux qui n’ont pas produit le rapport des commissions spécifiques", glisse le porte-voix. Monsieur Chane-Woon-Ming loue les services de l’État prêts à collaborer avec la collectivité saint-lousienne pour accompagner la scission.

- Sujet qui fait kozer -

Il s’en prend au maire, Patrick Malet et à sa majorité, accusés d'entraver ce processus. "Les services fiscaux confirmaient qu’ils sont prêts à collaborer avec la commune. Encore faut-il qu’ils soient sollicités. La dernière correspondance avec eux date de mars 2017. Le maire répète que c’est la faute de l’État. Encore faut-il que l’on fasse appel à l’État. Ce qui n’est pas le cas."

La vingt-cinquième commune continue à alimenter les débats dans la ville sudiste. Ses partisans et ses opposants risquent de se déchirer à nouveau sur ce sujet qui fait kozer dans le microcosme saint-lousien.

ts/www.ipreunion.com
 

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1 Commentaires
Jean
Jean
6 ans

Et pourquoi pas une commune La Plaine St Paul, Le Guillaume, La Saline, etc, etc !

Tout ça pour faire plus d'élus, de copinages, et d’argent public gaspillé ou détourné !