[LIVE/PHOTOS-VIDEOS] La réunion entre les maires et le préfet est terminée

Baisse des contrats aidés - La rentrée scolaire ne pourra pas être assurée

  • Publié le 9 août 2017 à 16:17

Les édiles et les représentants de la quasi totalité des collectivités locales se rassemblaient ce mercredi 9 août 2017 à 10 heures devant la préfecture. Ils s'inquiètent d'une diminution future du quota de contrats aidés. Une manifestation lancée à l'appel de l'association départementale des maires de La Réunion (AMDR).

- Ce live est à présent terminé. Merci d'avoir suivi l'actualité avec Imaz Press Réunion. -

12h40 - Les élus se dispersent peu à peu et les délégations quittent la préfecture.

12h36 - "On a une situation de crise qui ne prend pas en compte le contexte particulier de La Réunion" déplore Patrick Lebreton, maire de Saint-Joseph. Il espère une bonne nouvelle, soit un chiffre nouveau, pour le 16 août et s'insurge : "Sak lé a terre i râle la charette, pou zot na point de solution ?". En 2008, confronté à la même baisse des contrats aidés, l'élu fermait les écoles.

12h34 - Le sénateur-maire de Saint-Pierre, Michel Fontaine, s'inquiète aussi pour les futures rentrées scolaires. "Il faut que Pôle Emploi joue son rôle !" rajoute l'élu qui ne souhaite pas une "rustine", mais une solution à long termer.

12h29 - "Dans l'état actuel des choses, la rentrée ne se fera pas le 18 août" assure Stéphane Fouassin, qui évoque le problème de la sécurité et de l'hygiène. Une nouvelle réunion de l'association des maires est prévue pour le 16 août. Le président de l'AMDR dit "refuser une rentrée au rabais". Il précise qu'il "appartient maintenant au préfet de relayer la demande des élus". Les 1800 contrats proposés par la préfecture seraient "largement insuffisants pour assurer la rentrée". Mais le préfet est dans l'impossibilité d'en proposer davantage.

12h27 - La réunion vient juste de se terminer. Suivez le direct vidéo avec notre journaliste sur les lieux.

12h13 - Plusieurs sources indiquent à notre journaliste, présent sur place, que l'entrevue au sein de la préfecture est animée et "dans l'impasse". Cela fait maintenant une heure que la rencontre entre le représentant de l'État et les élus se tient.

11h28 - La réunion se poursuit entre les murs de la préfecture. Au total, 11 maires se sont déplacés. Vanessa Miranville, Stéphane Fouassin, Michel Fontaine, André Thien-Ah-Koon, Jean-Claude Lacouture, Patrick Lebreton, Serge Hoareau, Bachil Valy, Marco Boyer, Daniel Gonthier et Maurice Gironcel. On apercevait aussi la sénatrice, Gélita Hoarau, et la députée, Nathalie Bassire. La quasi-totalité des communes était représentée par d'autres élus. La présidente du Département, Nassimah Dindar, se trouvait également sur place.

Pour certaines communes, ce sont d'autres élus qui sont là. Quasiment toutes les villes sont représentées.

11h11 - Les élus sont reçus par le préfet, Amaury de Saint-Quentin. Accueillis par le représentant de l'État qui les salue tour à tour, ils s'installent ensuite dans une salle pour remettre leur déclaration.

 

 

 

11h06 - La rentrée, prévue le 18 août, pourrait ne pas être assurée dans les écoles.

10h52 - Gérard Agathe, en charge de plusieurs associations d'emplois verts, interpelle les élus sur place.

 

 

10h47 - Les parlementaires et les maires en exercice seront reçus par le préfet à 11 heures. Ils déposeront leur déclaration.

10h45 - Stéphane Fouassin, président de l'AMDR, prend la parole sur le parvis de la préfecture. "Pour que la rentrée scolaire se passe correctement, dans la sécurité et l'hygiéne, il nous faut 3 298 emplois !" assure t-il. Uniquement pour les communautés d'agglomérations et les communes, précise le maire de Salazie.

10h40 - Suivez la mobilisation en direct depuis la préfecture avec notre journaliste sur place.

10h31 - Bachil Valy, maire de L'Entre-Deux, estime que cette baisse annoncée "pose un problème sur la sécurité et sur le fonctionnement (des services scolaires - ndlr) dans toute sa globalité". "Cela va poser un problème dès le 1er septembre", ajoute-t-il, précisant que les anciens contrats aidés se terminent à la fin du mois d'août. Il fait également référence à la mesure de suppression de la taxe d'habitation pour une majorité de contribuables, qui aurait un coût supplémentaire de 550.000 euros pour la municipalité.
 

10h29 - L'édile tamponnais, André Thien-Ah-Koon, menace de ne pas ouvrir les écoles si une solution n'est pas rapidement trouvée.

 

 

 

10h26 - Jean-Claude Lacouture, maire de l'Étang-Salé, vient d'arriver devant les grilles de la préfecture.

10h15 - La foule continue à s'amasser devant la préfecture.

 

 

10h14 - Nassimah Dindar, présidente du Conseil Départemental, vient de faire son apparition. "La mobilisation est plutôt une interpellation ! Sur la baisse et les modalités : comment nous organiser ?" s'interroge t-elle.

 

 

10h11 - Un conciliabule se tient entre les maires de Saint-Pierre, du Tampon et de Salazie.

 

 

10h10 - Pour le moment, sont présents Stéphane Fouassin, Michel Fontaine, André Thien-Ah-Koon, Bachil Valy ainsi que Serge Hoareau. La députée Nathalie Bassire est également arrivée. Les élus remettront une déclaration à la préfecture, indique le président de l'Association départementale des maires de La Réunion (AMDR).

10h09 - Au tour du sénateur-maire de Saint-Pierre, Michel Fontaine, d'arriver sur le site avec de nombreux élus.

 

 

10h03 - Les délégations commencent à arriver devant la préfecture. Celle du Tampon arrive du Sud en bus. La foule commence peu à peu à grossir. Plusieurs centaines de personnes sont présentes sur les lieux.

 

 

Pour rappel

Des élus devant les grilles de l’administration installée au Barachois. Une image observée ce mercredi 9 août 2017 au matin. Les associations employant des salariés sous ce type de régime se rassemblaient aussi pour manifester leur mécontentement à Amaury de Saint-Quentin. La proposition du préfet de débloquer de 1 800 contrats aidés, afin de pouvoir assurer la rentrée, ne satisfaisait pas les premiers magistrats.

L’entrevue entre plusieurs édiles et le préfet se déroulait ce mardi. Suite à une réunion organisée, un peu plus tard, ce mardi soir, à l’AMDR, les maires décidaient de passer à l’action. Peu avant, la plateforme des emplois verts présidés par Brigitte Naze s’alarmait déjà de la situation. Comme en 2016 et en 2015.

ts/mp/rb/www.ipreunion.com

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4 Commentaires
mardé
mardé
6 ans

comment on faisait avant hein! le système d existe toujours mais faudra creuser ces méninges ça la population même les zélus la oublié. ah la facilité quand tu nous tiens......on n'oubli de réfléchir autrement....

PIERRE-ERICK
PIERRE-ERICK
6 ans

Ils ont raison de montrer leur mécontentement, mais combien parmi eux ont appelé à voter pour "l'empereur Macron", au fait, je ne vois pas le gouverneur de Sind-ni "Gilbert Annette" sur les différentes photos de la presse......

Economie
Economie
6 ans

Il est possible de faire des économies sur beaucoup de postes de dépenses dans les communes. Ala inndé ti lekzanmp : frais de bouche (ti four, restaurant...) téléphone portable (en plus des fixes néna sépa konbyin téléfone portable par service), frais de voitures et de carburant (na inpé i mont i sann dan loto la komine),

midi
midi
6 ans

Et s'ils arrêtent de gaspiller l'argent public ces élus?